[News] Une nouvelle étape dans la compréhension du sommeil
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[News] Une nouvelle étape dans la compréhension du sommeil
Pendant le sommeil, nous sommes sensoriellement coupés du monde extérieur à moins que le réveil ne nous tire brusquement d'un rêve. Cependant, parfois, la sonnerie est intégrée au rêve, ce qui laisse présager un lever plutôt précipité !
Des scientifiques de l'Institut Max-Planck de Recherche en Psychiatrie de Munich viennent de montrer, pour la première fois, comment le cerveau humain se comporte pendant les rêves. Pour cela, ils ont enregistré la réactivité cérébrale ...
je crois que sa dépend de la phase de sommeil dans laquelle tu te reveil.
de plus le reveil à tendence à casser le souvenir.
c'est à priori plus frequent de se souvenir des ses reves lorsque tu te reveil par toi meme, sans que quelqu'un ou quelque chose te reveil.
de telle sorte que lorsque tu t'eveil, tu est dans le gaz, encore a moitier dans les images de ton reve, pas de reveil brutal.
de plus le reveil à tendence à casser le souvenir.
c'est à priori plus frequent de se souvenir des ses reves lorsque tu te reveil par toi meme, sans que quelqu'un ou quelque chose te reveil.
de telle sorte que lorsque tu t'eveil, tu est dans le gaz, encore a moitier dans les images de ton reve, pas de reveil brutal.
Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.
http://www.cieletespaceradio.fr
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sonic a écrit :je ne me souviens d'aucun...
Les rêves n'ont pas pour fonction qu'on s'en souvienne. Et, la fonction du réveil est de nous tourner vers la réalité. Donc, quand on est en bonne santé, il est rare de se souvenir de ses rêves au réveil, sauf en vacances, quand on fait une grasse matinée et qu'on a le temps de sortir très doucement du sommeil.
Par contre, quand l'affectivité est touchée, l'émotion est en effervescence et affecte en quasi-permanence l'état de conscience. L'individu va alors avoir tendance à se centrer sur la perception de cet état de conscience interne, à se retourner sur lui-même. Bon, ce n'est pas toujours négatif, l'envahissement de l'émotion peut aussi correspondre à un moment de grand bonheur. Le fait est que durant ces périodes, les sensations internes prennent le dessus, et c'est là qu'on se souvient le plus souvent de ses rêves. On peut aussi se défendre contre la remontée de l'émotion, ce qui bloquera l'évocation des rêves, ou la perturbera.
Stardust a écrit :sonic a écrit :je ne me souviens d'aucun...
... l'envahissement de l'émotion peut aussi correspondre à un moment de grand bonheur. Le fait est que durant ces périodes, les sensations internes prennent le dessus, et c'est là...
que tu jouiiiiiiiiii


Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.
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Stardust a écrit :sonic a écrit :je ne me souviens d'aucun...
...Par contre, quand l'affectivité est touchée, l'émotion est en effervescence et affecte en quasi-permanence l'état de conscience. L'individu va alors avoir tendance à se centrer sur la perception de cet état de conscience interne, à se retourner sur lui-même. Bon, ce n'est pas toujours négatif, l'envahissement de l'émotion peut aussi correspondre à un moment de grand bonheur. Le fait est que durant ces périodes, les sensations internes prennent le dessus, et c'est là qu'on se souvient le plus souvent de ses rêves. On peut aussi se défendre contre la remontée de l'émotion, ce qui bloquera l'évocation des rêves, ou la perturbera.
je comprend pas le passage souligné
maulus...


sonic a écrit :Stardust a écrit : ...Par contre, quand l'affectivité est touchée, l'émotion est en effervescence et affecte en quasi-permanence l'état de conscience. L'individu va alors avoir tendance à se centrer sur la perception de cet état de conscience interne.
sonic a écrit :je comprend pas le passage souligné
Cela se produit quand nous sommes confrontés à un évènement, une situation qui nous affecte profondément et qu'on n'arrive pas à maîtriser. Dans ce cas, une charge d'émotion s'ajoute aux perceptions (d'où l'expression d'être "à fleur de peau") et les modifie. Elle modifie aussi nos buts et actions.
. perceptions : cette charge d'émotions va venir perturber nos perceptions. Perte d'appétit (état amoureux ou mélancolique). On se regarde dans les miroirs, on ressent fortement le regard des autres. On se sent jugé. On rumine. On n'entend pas ce qu'on nous dit. Tout bruit nous insupporte, ou au contraire, le silence est pesant... Une musique, un paysage nous fait venir les larmes aux yeux. ...
. buts, raisonnements et actions : on a la "tête ailleurs". On va être sujets à des oublis, actes manqués. Toute action ou réflexion va être plus pénible, fatigante. Trop centrés sur nous-mêmes, on a le trac, l'angoisse de prendre l'ascenseur ou le métro. On a du mal à dormir. On se réveille en sursaut. Ou au contraire, on fait une "fixette" sur certains sujets, on est sur-attentif et concentré. On se sent susceptible, mal dans sa peau, "vidé"... ou au contraire surexcité, plein d'allant, super-positif, "gonflé à bloc". ...
Quand on est perturbés, il y a quelque chose qui provient de nous-mêmes et qui nous déborde. Dans ce cas, le "moi" se met toujours en avant. Il est très lourd. On se sent en contact direct avec soi-même en permanence. Ce "trop plein" de soi va prendre la place d'une partie de nos perceptions (parfois d'une très grande partie) et déséquilibrer notre relation à la réalité et aux autres. Bref, c'est lorsque le moi est le plus présent qu'on a le plus de chances d'être à côté de ses pompes...
Au contraire, quand on va bien, notre "moi" se tient bien tranquille au chaud à l'intérieur en mode "économique". Il "dort d'un oeil" quasiment en permanence. Il est "léger". C'est pas qu'on ne pense plus à soi-même, mais le moi ne se manifestera que si l'occasion le mérite. Il sera alors "tout frais et en forme" !
Dis-moi si, dis comme cela, c'est plus clair...


sa décoiffe comme analyse


Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.
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sonic a écrit :euh...oui![]()
je comprend mieux, mais...dans cet état psychologique fragile, on se rappelle pas non plus de ses rêves, ou justement si ?
je saisi pas bien le rapport aux rêves
J'essayais de répondre aussi à la question de Snakylord
L'une des fonctions principale du rêve est de tenir le dormeur endormi. A tel point que durant le rêve, l'esprit camouffle les idées dérangeantes, les traduit en d'autres représentations plus anodines ou tout à fait décalées. Donc, a priori, on ne devrait pas s'en souvenir et à tout le moins ne rien y comprendre.
D'où la forme si particulière que prennent les rêves. On parle de "pensée onirique" (paraboles, énigmes, et impressions et évènements qui évoquent la magie). On vole, on passe au travers des murs, on est tout puissant, on redevient enfant,
... et parfois Jules s'imagine qu'il arrive enfin à sortir avec Béatrice

Quand on est pertubé, l'esprit est centré sur soi-même en permanence, même pendant la nuit (en fait, on ne change pas d'état entre la nuit et le jour). Du coup, tous les phénomènes que je cite "débordent" les défenses de l'esprit et remplissent les rêves. Si on est très perturbés, on fait de mauvais rêves qui réveillent en sursaut, notamment s'ils évoquent la réalisation de ce que l'on craint ou qui nous préoccupe. Et là, y'a des chances de se rappeler de son rêve au réveil. Y'a aussi de grandes chances de l'oublier dans les 30 secondes qui suivent.
Mais, même si toute la maisonnée a entendu le dormeur crier de peur toute la nuit, y'a peu de chance qu'il se souvienne de ses rêves. Il peut se réveiller fatigué, ou triste, ou préoccupé, c'est tout.
Quand une personne suit une cure thérapeutique (psychologique ou psychanalytique), elle se dit : "mon thérapeute va me demander d'analyser mes rêves". Alors, elle essaye de s'en souvenir. Dans un premier temps, il est fréquent qu'elle n'y arrive pas. Et puis, plus avant dans la cure, tout à coup elle se met à se souvenir de ses rêves. Souvent, les patients apportent leurs rêves au thérapeute un peu comme des "présents" ou comme si c'était un dû (rendre ses "devoirs") ou une obligation (et ce n'est pas du tout le cas). Et puis, à d'autres périodes, y'a plus de souvenirs de rêves. Il peut s'agir de rétention, de mise en action d'un mode défensif vis à vis de soi ou du thérapeute. Quand le patient va mieux, il dit souvent : "C'est marrant, je ne fais plus du tout de rêves". Puis il oublie ce qu'il vient de dire.
Un peu dur d'expliquer tout cela de manière synthétique et que cela ait du sens. Et plus j'en dis, plus cela risque de devenir opaque. J'ai souligné ce qui peut répondre le plus rapidement à ta question. Bon.
Maulus a écrit :que tu jouiiiiiiiiiiStardust a écrit :... l'envahissement de l'émotion peut aussi correspondre à un moment de grand bonheur. Le fait est que durant ces périodes, les sensations internes prennent le dessus, et c'est là...sonic a écrit :je ne me souviens d'aucun...
pa tapé
ça sent l'expérience vécue...


