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La news rétro de ce dimanche nous propose des astuces pratiques du siècle dernier. Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1933, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque. Pour conserver une température bien fraîche à une bouteille de lait séjournant dans une pièce qui ne l'est pas suffisamment - cuisine, office, etc., il faut recourir à l'évaporation. Coiffez la bouteille avec u...

Michel a écrit :La news rétro de ce dimanche nous propose des astuces pratiques du siècle dernier.

Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1933, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.


Pour garder le lait froid

Pour conserver une température bien fraîche à une bouteille de lait séjournant dans une pièce qui ne l'est pas suffisamment - cuisine, office, etc., il faut recourir à l'évaporation.

Coiffez la bouteille avec un cylindre de fer-blanc ou un cône tronqué que vous aurez enveloppé d'un manchon de drap. En maintenant ce drap imbibé d'eau (un verre pour 24 heures suffit en principe) vous obtiendrez par évaporation une température qui conservera toute sa fraîcheur à votre lait. Bouteille et rafraîchisseur reposent dans une assiette creuse...

…Ce principe de rafraichissement par évaporation me ramène, un instant, aux années cinquante, lorsque mon paternel m’a initié aux joies du camping : le principe était de garder de l’eau fraiche et pour ce faire, il utilisait une "Vache à eau", sorte de sac en toile de je ne sais plus quoi, du lin ou du chanvre ???...mais c’était une toile assez épaisse et très serrée.
Ce sac était muni d’un gros bouchon pour le remplissage et d’un tout petit robinet pour prélever le précieux liquide.
Le tout était suspendu à une potence pliable aux jambes assez frêles mais on aurait pu tout aussi bien l’accrocher avec une corde à un arbre…
Cette "Vache à eau", un fois remplie, suintait à la surface de la toile et il fallait attendre quelques heures avant que la fibre du tissus ne se soit dilatée sous l’effet de la présence de l’eau mais après, seule une humidité de surface trahissait la légère évaporation qui maintenait le liquide à plusieurs degrés sous la température ambiante…
Longtemps après, j’ai réalisé que c’était le même phénomène (la loi de ???) qui maintenait le beurre frais dans un beurrier en grès équipé, lui aussi, d’une réserve d’eau destinée à l’évaporation…
Las, les "vaches à eau" ont été largement supplantées par les bidons en plastique ou autres modèles en toile imprégnées garantissant une étanchéité parfaite mais éliminant de façon rédhibitoire toute source de fraicheur…

Cela me rappelle un article sur TS, il y a quelques années (quelqu'un pour retrouver l'article ?), concernant une solution pour conserver les légumes dans les pays chaud et l'inventeur avait eu un prix pour ça : il fallait insérer un pot de terre cuite dans un autre pot plus grand. Le petit pot était empli de denrées périssables, tandis que l'espace entre le petit et le grand pot étaient remplis d'eau. L'évaporation faisait ensuite son boulot et rafraîchissait les denrées.

Il me semblait bien que ce principe n'était nullement novateur, et que bien des façons d'utiliser ce principe physique avaient du être mise en oeuvre dans le passé. Mais avec la généralisation du réfrigérateur dans nos contrées, ce savoir s'est peu à peu perdu...

macland a écrit :…Ce principe de rafraichissement par évaporation me ramène, un instant, aux années cinquante, lorsque mon paternel m’a initié aux joies du camping : le principe était de garder de l’eau fraiche et pour ce faire, il utilisait une "Vache à eau", sorte de sac en toile de je ne sais plus quoi, du lin ou du chanvre ???...mais c’était une toile assez épaisse et très serrée.
Ce sac était muni d’un gros bouchon pour le remplissage et d’un tout petit robinet pour prélever le précieux liquide.
Le tout était suspendu à une potence pliable aux jambes assez frêles mais on aurait pu tout aussi bien l’accrocher avec une corde à un arbre…
Cette "Vache à eau", un fois remplie, suintait à la surface de la toile et il fallait attendre quelques heures avant que la fibre du tissus ne se soit dilatée sous l’effet de la présence de l’eau mais après, seule une humidité de surface trahissait la légère évaporation qui maintenait le liquide à plusieurs degrés sous la température ambiante…
Longtemps après, j’ai réalisé que c’était le même phénomène (la loi de ???) qui maintenait le beurre frais dans un beurrier en grès équipé, lui aussi, d’une réserve d’eau destinée à l’évaporation…
Las, les "vaches à eau" ont été largement supplantées par les bidons en plastique ou autres modèles en toile imprégnées garantissant une étanchéité parfaite mais éliminant de façon rédhibitoire toute source de fraicheur…

C'est simplement une réaction physique endothermique. L'eau a besoin d'énergie pour passer de l'état liquide à l'état gazeux et va puiser cette énergie dans l'eau de réserve. Ça a pour effet de diminuer la température de l'ensemble.

Reumain. a écrit :

macland a écrit :…Ce principe de rafraichissement par évaporation me ramène, un instant, aux années cinquante, lorsque mon paternel m’a initié aux joies du camping : le principe était de garder de l’eau fraiche et pour ce faire, il utilisait une "Vache à eau", sorte de sac en toile de je ne sais plus quoi, du lin ou du chanvre ???...mais c’était une toile assez épaisse et très serrée.
Ce sac était muni d’un gros bouchon pour le remplissage et d’un tout petit robinet pour prélever le précieux liquide.
Le tout était suspendu à une potence pliable aux jambes assez frêles mais on aurait pu tout aussi bien l’accrocher avec une corde à un arbre…
Cette "Vache à eau", un fois remplie, suintait à la surface de la toile et il fallait attendre quelques heures avant que la fibre du tissus ne se soit dilatée sous l’effet de la présence de l’eau mais après, seule une humidité de surface trahissait la légère évaporation qui maintenait le liquide à plusieurs degrés sous la température ambiante…
Longtemps après, j’ai réalisé que c’était le même phénomène (la loi de ???) qui maintenait le beurre frais dans un beurrier en grès équipé, lui aussi, d’une réserve d’eau destinée à l’évaporation…
Las, les "vaches à eau" ont été largement supplantées par les bidons en plastique ou autres modèles en toile imprégnées garantissant une étanchéité parfaite mais éliminant de façon rédhibitoire toute source de fraicheur…

C'est simplement une réaction physique endothermique. L'eau a besoin d'énergie pour passer de l'état liquide à l'état gazeux et va puiser cette énergie dans l'eau de réserve. Ça a pour effet de diminuer la température de l'ensemble.

...à la place du terme énergie, j'aurais mis "calories"....