Il suffit d'observer la circulation des parapentes - engins lents s'il en est - sur un site très fréquenté comme Annecy pour se faire une idée de l'imbécillité du projet : tous les jours d'affluence, il y a des gugusses qui se mettent aux arbres (le plus souvent sans se faire trop mal mais cela finit parfois au cimetière) et d'autres qui se télescopent et là il faut sortir le secours, le retour au sol ou dans les arbres n'ayant rien de spécialement confortable.
Bref l'EC145 de la Sécurité Civile - que nous appelons "Dragon" - intervient régulièrement.
Maintenant, au lieu d'avoir une quarantaine de lascars plus ou moins compétents qui volent à 35km/h dans un bocal, on en met quelques dizaines de milliers dans un bocal un peu plus grand mais à des vitesses plus importantes...
On imagine que le désir de vendre ces engins laissera passer des brèles dans la formation initiale...
Il y a déjà au moins 90% des automobilistes qui conduisent comme des cochons et qui causent sur la route des risques permanents, avec certes des véhicules modernes mais le problème vient d'eux. On s'en rend très vite compte quand les conditions météo deviennent "difficiles" (pluie, neige, brouillard) et surtout en montagne : l'incompétence des usagers est terrifiante.
Alors cela donnera quoi en l'air, en 3D ? Sprotch, tout le monde descend et quid du siège éjectable avec parachute, quand il y a dessous du béton, des lignes électriques etc ?
Les romans de gare sont destinés à divertir les lecteurs pendant un voyage ennuyeux, vouloir extrapoler pour rendre réel le rêve d'Icare, qui est un vieux fantasme de l'humanité, n'aboutira qu'à ruiner ceux qui y auront cru.
Les Américains ont trouvé des pigeons pour leur vendre des concessions sur Mars. On croit rêver mais il y a eu des gogos pour mordre. Ils ont aussi vendu des concessions minières sur la Lune mais pas encore des concessions pétrolières, gageons que cela viendra.
"Je ne connais que deux choses qui soient infinies : l'Univers et la bêtise humaine... mais pour l'Univers j'ai encore des doutes". (Albert Einstein)
