OK, je comprends très bien les arguments de buck et pour de grosses applications comme une suite Bureautique complète, je ne peux que lui donner raison, en tant que simple utilisateur. OOffice, j'ai eu un peu de mal à me faire à son ergonomie au départ. Entièrement d'accord avec cela.
Mais pour Scala, il s'agit de tout autre chose... On parle d'un langage de programmation et des outils associés.
On parle du monde de l'entreprise, avec des échéances, des clients -des vrais-, des projets, et surtout, surtout...
De la maintenance.
Or, des suites de développement dont on m'a promis monts et merveilles, j'en ai connus.
Mais les grosses entreprises d'informatiques ne pensent plus qu'à une chose: Leurs part de marchés.
A un point tel, que certaines n'hésitent pas à abandonner le support de leurs produit unilatéralement sans même prévenir.
De cette manière, elles vous forcent à la course à l'échalote:
- Une migration des outils forcée... Quand c'est possible avec le matériel utilisé dans votre projet
- Une migration programmée de vos clients auprès desquels vous vous êtes engagés.
- Vous êtes forcé de développer des stratégies de mise à jour du matériel, voire l'abandon, à votre tour du support de vos clients qui refusent de migrer leurs matériels.
- Développer des stratégies de sauvegarde complexe, où vous devez pérenniser votre propre logiciel, les outils de développement utilisés (Du moins les médias d'installation) et le matériel associé.
Sur ce dernier point, je pense à un projet pour les transports publics (Bus) où il fallait pérenniser la fourniture du matériel, la maintenance logicielle et matérielle sur... 20 années.
Imaginez deux secondes qu'en tant que chef de projet, un de vos gars viennent vous voir et vous dise:
- "Heu... On a retrouvé les disquette de C++ Builder v1.0, mais celle de truc-much-dos v1.2, on les retrouve plus..."
- "... De toute façon, on a plus de PC 386DX33 dans la maison depuis plus de huit ans..."
Et si il n'y avait que des révision de prix des licences, ce ne serait qu'un moindre mal...
Mais... J'ai même connu un cas où la sortie d'une nouvelle version de suite de développement, correspondait avec la rupture unilatérale du support de certains CPU... Et un an plus tard: Rupture du support pour les ancienne versions que l'on utilisait ! Avec pour conséquence ultime, de forcer a revoir l'ensemble de l'architecture d'un projet de plusieurs millions d'euros.
Et c'est d'ailleurs ce cas bien particulier, qui m'a fait ouvrir les yeux, et me faire tourner vers les logiciels libres.
La pérennité. La garantie que dans 5 ans, si Scala est mort-né, je m'en fiche. On a le code source, le précieux code source.
Et même si la masse critique des personnes qui maintiennent Scala n'est pas suffisante, je pourrais toujours payer quelqu'un pour le faire, si c'est dans l'intérêt de mon entreprise ou de mon projet.
Or, pour Scala, l'avenir semble pérennisé, ce qui est loin d'être le cas pour Java. Quand à ASP... Son fournisseur est si agressif commercialement parlant, que j'ai compris depuis loooongtemps qu'il se contrefiche de ses clients.

Mais au final, c'est surement buck qui a le mieux résumé la situation:
buck a écrit :Bref pas de sectarisation, j'utilise les outils qui sont adapte a mes besoins
En entreprise, j'ai vu des ingénieurs se comporter comme des enfants capricieux en voulant le dernier logiciel
à la mode, en faisant fi du bon sens. Mais ceux-là... Ils ont payé de leurs carrière leurs erreurs.