[News] De nouveaux noyaux d’atomes super-lourds au Ganil
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- Michel
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[News] De nouveaux noyaux d’atomes super-lourds au Ganil
Grâce à l’accélérateur du Ganil (CEA-CNRS, Caen), une équipe de physiciens a réussi à créer et à identifier les noyaux d’éléments comportant 120 et 124 protons, alors que l’uranium, le plus lourd des éléments naturels, ne compte que 92 protons. Ce résultat vient d'être publié dans Physical Review Letters.
Le noyau des atomes est composé de protons et de neutrons. Plus leur nombre est important, plus l’atome est considéré comme « lourd ». L'uranium est l'élément...
Le plutonium n'apparaît que dans de très petites quantités (environ 2.10-19 %) dans la nature. On le rencontre dans des quantités extrêmement minimes dans une série de minerais d'uranium où il peut apparaître lorsque le 238U capte des neutrons. La quantité totale est estimée à quelques grammes. On trouve également le plutonium dans des matières provenant de météorites.
Non, ce n'est pas l'uranium qui est l'élément naturel le plus lourd mais c'est le plutonium (94 protons) bien qu'extrêmement rare.l’uranium, le plus lourd des éléments naturels, ne compte que 92 protons.
Connais toi toi-même (devise de Socrate)
Le noyau des atomes est composé de protons et de neutrons. Plus leur nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.) est important, plus l'atome (Un atome (du grec ατομος, atomos, « que l'on ne peut diviser ») est la...) est considéré comme "lourd".
Bonjour!
Je salue l'initiative d'inclure des définitions dans les news, mais comme présenté ici, dans un cas ça marche, dans l'autre non!
Le nombre est bien défini, mais l'atome a une définition tronquée, ce qui fait qu'on se demande ce que la phrase vient faire là!
Ce serait pas mieux de proposer un encart qui apparait lorsqu'on survole le mot, et qui contiendrait une plus grande partie de la définition de wikipedia?
edit: idem ici:
Shenzhou 7 sera placé sur une orbite (En mécanique céleste, une orbite est la trajectoire que décrit dans l'espace un corps autour d'un autre corps sous...) elliptique d'environ 200 km de périgée et de plus de 300 km d'apogée (L'apogée, dans les domaines de l'astronomie et de l'astronautique, est le point extrême de l'orbite elliptique d'un...).
- StarDreamer
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Si on fracasse des noyaux encore plus lourds que l'uranium dans les bombes nucléaires, sa pète plus fort encore ? 

Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.
http://www.cieletespaceradio.fr
http://www.cieletespaceradio.fr
il faudrait qu'ils soient suffisament stable pour etre 1 stocke, 2 mis dans une bombe 3 envoye
Il me semble que la stabilite c'est qq msec a comparer avec les nano sec des autres atomes autour
Sinon a priori je pense que oui ca peterais plus fort

Il me semble que la stabilite c'est qq msec a comparer avec les nano sec des autres atomes autour
Sinon a priori je pense que oui ca peterais plus fort
"Le soleil, avec toutes ces planetes qui gravitent sous sa gouverne, prend encore le temps de murir une grappe de raisin, comme s'il n'y avait rien de plus important. " Galilee
voila ce que dit wikipedia pour ca:
Explication de la stabilité [modifier]
Le technétium et le prométhium sont des éléments chimiques légers inhabituels dans le sens ou ils ne possèdent pas d'isotopes stables. L'explication de ce phénomène est quelque peu compliquée. [19]
En utilisant le modèle de la goutte liquide pour les noyaux atomiques, on peut obtenir une formule semi-empirique pour calculer l'énergie de liaison nucléaire. Cette formule prédit l'existence d'une "vallée de la stabilité béta" dans laquelle un nucléide ne va pas subir de désintégration bêta. Les nucléides qui sont en haut de la paroi de la vallée vont se désintégrer à partir du centre (en émettant un électron ou un positron ou en capturant un électron).
Pour un nombre impair fixé de nucléons A, le graphe de l'énergie de liaison nucléaire en fonction du numéro atomique (le nombre de proton) a la forme d'une parabole, orientée vers le haut avec le plus stable nucléide situé en bas de la parabole. Une seule émission bêta ou une simple capture d'électron transforme le nucléide de masse A en nucléide de masse A+1 ou A-1 si le produit a une plus faible énergie de liaison nucléaire et si la différence d'énergie est suffisante pour permettre la décroissance radioactive. Quand il existe une seule parabole, il ne peut y avoir qu'un seul isotope stable sur cette parabole.
Pour un nombre pair fixé de nucléons A, le graphe de l'énergie de liaison nucléaire en fonction du numéro atomique est irrégulier et est mieux visualisé par deux paraboles pour les numéros atomiques pairs et impairs car les isotopes avec un nombre pair de proton et de neutron sont plus stable que les isotopes avec un nombre impair de protons et de neutrons.
Quand il y a deux paraboles, quand le nombre de nucléons est pair, il peut arriver rarement qu'il y ait un noyau stable avec un nombre impair de neutrons et de protons (bien qu'il n'y a que quatre exemples stables, les noyaux légers 2H, 6Li, 10B, 14N). Cependant si ce phénomène se produite, il ne peut y avoir d'isotopes stables avec un nombre pair de neutrons et de protons.
Pour le technétium, (Z=43), la "vallée de la stabilité béta" est centrée autour de 98 nucléons. Cependant pour chaque nombre de nucléons entre 95 et 102, il y a au moins un nucléide stable autre que le molybdène (Z=42) ou le ruthénium (Z=44). Pour les isotopes avec un nombre impair de nucléons, cela conduit a un isotope stable du technétium, puisqu'il ne peut y avoir qu'un seul nucléide avec un nombre pair de nucléons. Pour un isotope avec un nombre pair de nucléons, puisque le technétium doit avoir un nombre impair de neutron, tous les isotopes doivent avoir un nombre impair de neutrons.
Dans un tel cas, la présence de nucléide stable ayant le même nombre de nucléons et un nombre pair de proton exclut la possibilité d'un noyau stable[20].
Explication de la stabilité [modifier]
Le technétium et le prométhium sont des éléments chimiques légers inhabituels dans le sens ou ils ne possèdent pas d'isotopes stables. L'explication de ce phénomène est quelque peu compliquée. [19]
En utilisant le modèle de la goutte liquide pour les noyaux atomiques, on peut obtenir une formule semi-empirique pour calculer l'énergie de liaison nucléaire. Cette formule prédit l'existence d'une "vallée de la stabilité béta" dans laquelle un nucléide ne va pas subir de désintégration bêta. Les nucléides qui sont en haut de la paroi de la vallée vont se désintégrer à partir du centre (en émettant un électron ou un positron ou en capturant un électron).
Pour un nombre impair fixé de nucléons A, le graphe de l'énergie de liaison nucléaire en fonction du numéro atomique (le nombre de proton) a la forme d'une parabole, orientée vers le haut avec le plus stable nucléide situé en bas de la parabole. Une seule émission bêta ou une simple capture d'électron transforme le nucléide de masse A en nucléide de masse A+1 ou A-1 si le produit a une plus faible énergie de liaison nucléaire et si la différence d'énergie est suffisante pour permettre la décroissance radioactive. Quand il existe une seule parabole, il ne peut y avoir qu'un seul isotope stable sur cette parabole.
Pour un nombre pair fixé de nucléons A, le graphe de l'énergie de liaison nucléaire en fonction du numéro atomique est irrégulier et est mieux visualisé par deux paraboles pour les numéros atomiques pairs et impairs car les isotopes avec un nombre pair de proton et de neutron sont plus stable que les isotopes avec un nombre impair de protons et de neutrons.
Quand il y a deux paraboles, quand le nombre de nucléons est pair, il peut arriver rarement qu'il y ait un noyau stable avec un nombre impair de neutrons et de protons (bien qu'il n'y a que quatre exemples stables, les noyaux légers 2H, 6Li, 10B, 14N). Cependant si ce phénomène se produite, il ne peut y avoir d'isotopes stables avec un nombre pair de neutrons et de protons.
Pour le technétium, (Z=43), la "vallée de la stabilité béta" est centrée autour de 98 nucléons. Cependant pour chaque nombre de nucléons entre 95 et 102, il y a au moins un nucléide stable autre que le molybdène (Z=42) ou le ruthénium (Z=44). Pour les isotopes avec un nombre impair de nucléons, cela conduit a un isotope stable du technétium, puisqu'il ne peut y avoir qu'un seul nucléide avec un nombre pair de nucléons. Pour un isotope avec un nombre pair de nucléons, puisque le technétium doit avoir un nombre impair de neutron, tous les isotopes doivent avoir un nombre impair de neutrons.
Dans un tel cas, la présence de nucléide stable ayant le même nombre de nucléons et un nombre pair de proton exclut la possibilité d'un noyau stable[20].
"Le soleil, avec toutes ces planetes qui gravitent sous sa gouverne, prend encore le temps de murir une grappe de raisin, comme s'il n'y avait rien de plus important. " Galilee