[News] Le LHC démythifié: balayer les peurs autour de l’accélérateur
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Dans les prédictions théoriques, il ya toujours des trucs qui collent pas... Ton histoire des spin d'ordre 2 pour moi ça reste du chinois... Puis je te rappelle que par exemple le graviton qui reste particule théorique de la quantique incompatibible avec la RG... Dirac a tenté de résoudre le problème mais il ne connaissait pas les résultats de nos grosses machines à casser la matière et à savoir aussi qu'à l'époque les symétries étaient plus simples
bongo1981 a écrit :euh... la théorie d'Einstein ne concerne que l'espace-temps, et la gravitation.
Ben oui l'espace et le temps et la causalité C'est justement pour ca que l'antimatiere existe. Le temps s'en mele


Tu le dis d'ailleurs toi meme ca revient a faire passer le temps a l'envers. C'est exactement ce qu'un observateur pourrait observer d'apres la RG un evenement A avant B et pour un autre B avant A l'inversion du temps.
Bah... ça viendra dans le cours de maîtrise...Victor a écrit :Dans les prédictions théoriques, il ya toujours des trucs qui collent pas...
Ton histoire des spin d'ordre 2 pour moi ça reste du chinois...
Un champ scalaire est décrit par un champ de spin 0 (une seule fonction d'onde, en l'occurrence Klein-Gordon).
Un champ vectoriel spin 1/2 (2 fonctions d'onde : spineurs).
Un champ vectoriel : spin 1
tensoriel spin 2
A chaque fois que le spin augmente, tu dois utiliser plus de fonctions d'ondes pour les décrire...
Oublier verbe complément...Victor a écrit :Puis je te rappelle que par exemple le graviton qui reste particule théorique de la quantique incompatibible avec la RG...
Le graviton est une description quantique, la RG est une description classique.
Pourrais-tu être plus explicite ? quel type de problème ? A ma connaissance Dirac ne connaissait pas les techniques pour quantifier un champ, ni la renormalisation, ni les théroies de Yang et Mills.Victor a écrit :Dirac a tenté de résoudre le problème mais il ne connaissait pas les résultats de nos grosses machines à casser la matière et à savoir aussi qu'à l'époque les symétries étaient plus simples
Dernière modification par bongo1981 le 21/07/2007 - 0:19:58, modifié 1 fois.
L'antimatière est une prédiction strictement quantique.adagio a écrit :Ben oui l'espace et le temps et la causalité C'est justement pour ca que l'antimatiere existe. Le temps s'en meledes qu'il y a du temps les emmerdes commencent
Tu le dis d'ailleurs toi meme ca revient a faire passer le temps a l'envers. C'est exactement ce qu'un observateur pourrait observer d'apres la RG un evenement A avant B et pour un autre B avant A l'inversion du temps.
Non, j'ai dit que l'équation de Dirac admettait des solutions à énergies négatives. (L'équation de Dirac est une équation issue de la mécanique quantique relativiste). Ces solutions doivent être réinterprêtées (puisqu'une solution d'énergie négative n'a aucun sens).
En mécanique quantique quand on connaît la fonction d'onde d'une particule, on peut en déduire toutes ses propriétés. Ici c'est l'énergie qui nous intéresse. L'on utilise un opérateur pour trouver l'énergie à partir de la fonction d'onde : i * h_bar d/dt
Donc on a -E = i * h_bar d psi / dt
Si tu changes t en -t tu obtiens : E = i * h_bar d psi / d(-t)
Une antiparticule c'est comme si c'était une particule qui remontait le temps.
En fait une anti particule, a les mêmes propriétés qu'une particule, exceptée la charge électrique (et d'autre nombre quantique).
L'antimatière est purement quantique. La relativité générale ne parle pas d'antimatière. (Je ne comprends pas comment tu fais le raccourci, la RG s'occupe des déformations de l'espace et du temps).
En mécanique quantique quand on connaît la fonction d'onde d'une particule, on peut en déduire toutes ses propriétés. Ici c'est l'énergie qui nous intéresse. L'on utilise un opérateur pour trouver l'énergie à partir de la fonction d'onde : i * h_bar d/dt
Donc on a -E = i * h_bar d psi / dt
Si tu changes t en -t tu obtiens : E = i * h_bar d psi / d(-t)
Une antiparticule c'est comme si c'était une particule qui remontait le temps.
En fait une anti particule, a les mêmes propriétés qu'une particule, exceptée la charge électrique (et d'autre nombre quantique).
L'antimatière est purement quantique. La relativité générale ne parle pas d'antimatière. (Je ne comprends pas comment tu fais le raccourci, la RG s'occupe des déformations de l'espace et du temps).
Je ne suis pas allé voir le fichier audio. Par contre j'ai un petit lien sur wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quation_de_Dirac
Cette équation prend en compte de manière naturelle la notion de spin introduite peu de temps avant et permit de prédire l'existence des antiparticules. En effet, outre la solution correspondant à l'électron, il découvre une nouvelle solution correspondant à une particule d'énergie négative et de charge opposée à celle de l'électron.
La relativité restreinte apporte la conversion masse énergie et vice versa. La mécanique quantique stipule que lorsque l'énergie se change en matière (matière qui prend son sens le plus générique comprenant matière et anti-matière), une quantité strictement égale de matière et d'anti-matière apparaît.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quation_de_Dirac
Cette équation prend en compte de manière naturelle la notion de spin introduite peu de temps avant et permit de prédire l'existence des antiparticules. En effet, outre la solution correspondant à l'électron, il découvre une nouvelle solution correspondant à une particule d'énergie négative et de charge opposée à celle de l'électron.
La relativité restreinte apporte la conversion masse énergie et vice versa. La mécanique quantique stipule que lorsque l'énergie se change en matière (matière qui prend son sens le plus générique comprenant matière et anti-matière), une quantité strictement égale de matière et d'anti-matière apparaît.
Donc en fait les 2 theories prevoyent l'antimatiere
c'est rassurant, et ca montre qu'elle ne sont pas si eloignée l'une de l'autre.
Mais les 2 disent que la masse est conservée, donc que l'antimatiere et identique a la matiere face a la gravitation.
Enfin je pense que ca suffit selon la RG si on donne a la gravitation seulement le fait d'etre du a une "deformation" de l'espace temps.

Mais les 2 disent que la masse est conservée, donc que l'antimatiere et identique a la matiere face a la gravitation.
Enfin je pense que ca suffit selon la RG si on donne a la gravitation seulement le fait d'etre du a une "deformation" de l'espace temps.
Ah non non seule la théorie quantique décrit l'antimatière.adagio a écrit :Donc en fait les 2 theories prevoyent l'antimatierec'est rassurant, et ca montre qu'elle ne sont pas si eloignée l'une de l'autre.
La relativité générale ne s'occupe pas des particules et du monde de l'infiniment petit.
Tu as une seule équation en relativité générale :
G = khi T
Elle relit la courbure de l'espace-temps (tenseur d'Einstein G, qui est construit avec le tenseur de Ricci [tenseur contracté du tenseur de coubure], le tenseur métrique, et l'invariant de courbure, c'est un des seuls tenseurs ayant une dérivée covariante nulle), à la distribution de matière (tenseur d'énergie-impulsion T)
Pour la relativité générale c'est le cas (conservation de la matière et de l'énergie). Pour la théorie quantique relativiste c'est aussi la matière énergie qui est conservée (il y a possibilité de création de particule et antiparticule, la masse seule n'est pas forcément conservée).adagio a écrit :Mais les 2 disent que la masse est conservée, donc que l'antimatiere et identique a la matiere face a la gravitation.
adagio a écrit :Enfin je pense que ca suffit selon la RG si on donne a la gravitation seulement le fait d'etre du a une "deformation" de l'espace temps.
donc http://www.cite-sciences.fr/francais/al ... /index.htm
cycle de l'atome au quark ensuite Les révolutions du XXe siècle de jean marc levy leblond
et c'est la troisieme conference : Au cœur de la matière : des noyaux aux quarks, et après ?
C'est la ou il dit que la RG predit l'antimatiere ! apres tu vois avec lui
cycle de l'atome au quark ensuite Les révolutions du XXe siècle de jean marc levy leblond
et c'est la troisieme conference : Au cœur de la matière : des noyaux aux quarks, et après ?
C'est la ou il dit que la RG predit l'antimatiere ! apres tu vois avec lui

Je retranscris ce que dit Lévy-Leblond
Alors je vous avais promis la dernière fois de commencer par ce que je n'ai pas eu le temps de traiter : c'est à dire la question de l'antimatière. Cette question prend place dans la section que j'avais consacrée aux conséquences de la théorie de la relativité einsteinienne sur notre conception générale de la matière. Alors ça me permet de revenir sur un point général, que je n'avais pas énoncé mais profitons-en maintenant. C'est que vous entendrez dire encore assez souvent ou vous pourrez lire que la physique d'aujourd'hui a un gros problème pour concilier la théorie de la relativité et la théorie quantique, c'est à prendre avec un grain de sel, un gros grain de sel. En vérité, le problème ne se situe absolument pas au niveau de ce que jusqu'ici j'ai appelé, et je m'y tiendrai la relativité einsteinienne, c'est à dire la nouvelle conception de l'espace et du temps, celle que nous avons exploré lors de notre première séance qui non seulement est parfaitement compatible avec la théorie quantique, mais même lui donne des aspects novateurs qui permettent d'expliquer comme nous allons le voir d'ailleurs avec la notion d'antimatière des phénomènes expérimentalement constatés. Le problème existe par rapport à ce qu'il est convenu encore aujourd'hui d'appeler d'une assez mauvaise terminologie la relativité générale. Qu'est-ce que c'est la relativité générale ? C'est en fait la théorie einsteinienne de la gravitation. C'est la modification de la théorie newtonienne classique pour la mettre en adéquation avec la conception de l'espace-temps produite par Einstein. Alors c'est une nouvelle théorie de la gravitation et celle là présente des propriétés un peu bizarres qui font que l'on a du mal à l'articuler encore aujourd'hui avec la théorie quantique. Il y a là un problème ouvert mais il n'y a pas de conflit ou de contradiction, il y a une difficulté encore irrésolue, et de nombreuses pistes pour la résoudre. Voilà alors revenons maintenant si vous le voulez bien à la relativité einsteinienne en tant que nouvelle théorie de l'espace-temps dont nous avons exploré un certain nombre de conséquences. Voici maitnenant une nouvelle qui est l'existence de l'antimatière, et nous allons voir ce dont il s'agit. Revenons pour commencer sur le mécanisme des interactions telles que le décrit la théorie classique...
Il n'y a pas de contradiction entre ce que dit Lévy Leblond, et moi-même, mais bien un contre-sens entre ce que tu as compris et ce qu'il a dit. Je reconnais qu'il ne distingue pas clairement les deux théories de la relativité, mais dans la partie que j'ai retranscrite, il dit bien que l'antimatière est bien une conséquence de la relativité restreinte unie avec la théorie quantique.
Sinon la conférence est très intéressante (il faudrait que je l'écoute entièrement).
Alors je vous avais promis la dernière fois de commencer par ce que je n'ai pas eu le temps de traiter : c'est à dire la question de l'antimatière. Cette question prend place dans la section que j'avais consacrée aux conséquences de la théorie de la relativité einsteinienne sur notre conception générale de la matière. Alors ça me permet de revenir sur un point général, que je n'avais pas énoncé mais profitons-en maintenant. C'est que vous entendrez dire encore assez souvent ou vous pourrez lire que la physique d'aujourd'hui a un gros problème pour concilier la théorie de la relativité et la théorie quantique, c'est à prendre avec un grain de sel, un gros grain de sel. En vérité, le problème ne se situe absolument pas au niveau de ce que jusqu'ici j'ai appelé, et je m'y tiendrai la relativité einsteinienne, c'est à dire la nouvelle conception de l'espace et du temps, celle que nous avons exploré lors de notre première séance qui non seulement est parfaitement compatible avec la théorie quantique, mais même lui donne des aspects novateurs qui permettent d'expliquer comme nous allons le voir d'ailleurs avec la notion d'antimatière des phénomènes expérimentalement constatés. Le problème existe par rapport à ce qu'il est convenu encore aujourd'hui d'appeler d'une assez mauvaise terminologie la relativité générale. Qu'est-ce que c'est la relativité générale ? C'est en fait la théorie einsteinienne de la gravitation. C'est la modification de la théorie newtonienne classique pour la mettre en adéquation avec la conception de l'espace-temps produite par Einstein. Alors c'est une nouvelle théorie de la gravitation et celle là présente des propriétés un peu bizarres qui font que l'on a du mal à l'articuler encore aujourd'hui avec la théorie quantique. Il y a là un problème ouvert mais il n'y a pas de conflit ou de contradiction, il y a une difficulté encore irrésolue, et de nombreuses pistes pour la résoudre. Voilà alors revenons maintenant si vous le voulez bien à la relativité einsteinienne en tant que nouvelle théorie de l'espace-temps dont nous avons exploré un certain nombre de conséquences. Voici maitnenant une nouvelle qui est l'existence de l'antimatière, et nous allons voir ce dont il s'agit. Revenons pour commencer sur le mécanisme des interactions telles que le décrit la théorie classique...
Il n'y a pas de contradiction entre ce que dit Lévy Leblond, et moi-même, mais bien un contre-sens entre ce que tu as compris et ce qu'il a dit. Je reconnais qu'il ne distingue pas clairement les deux théories de la relativité, mais dans la partie que j'ai retranscrite, il dit bien que l'antimatière est bien une conséquence de la relativité restreinte unie avec la théorie quantique.
Sinon la conférence est très intéressante (il faudrait que je l'écoute entièrement).