[News] Les souris aussi grimacent quand elles ont mal

[Adrien]

Publiée dans la version électronique du journal Nature Methods le 9 mai 2010, une étude menée par Jeffrey S. Mogil, Professeur de Psychologie à l'Université McGill, montre que la souris, tout comme l'être humain, exprime la douleur par le biais d'expressions faciales. Le professeur Mogil et ses collègues du Laboratoire de Génétique de la Douleur de l'Université McGill ont photographié des souris avant et après les avoir soumises à des stimuli de douleur modérée. Ce type de stim...

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[Dataking]

C'est dur quand même ce que l'on fait parfois aux animaux pour faire avancer la science...

[oribobafett2]

selon moi c'est un mal nécessaire tant qu'il reste contrôlé...

[cisou9]

C'est curieux, mais il me semble avoir déjà lu un article similaire.

[Troll]

Je me souviens d'une vieille émission des années 70 où il était montré une équipe de scientifiques faisant des expériences sur des lapins. Le chef de l'équipe, à la question du journaliste lui demandant si les lapins souffraient, prétendait avec une conviction sans faille ( le lapin dans une main et le balançant dans tous les sens ) que ce dernier ne souffrait pas.... n'ayant même pas conscience de sa propre existence, comment celui-ci pouvait-il souffrir ?!!?
Et oui, tel était l'esprit de certains scientifiques de cette époque !!..........no comment.......

[naxosi]

Ce qui m'étonne le plus: c'est seulement en 2010 qu'on étudie la question et que découvre qu'on peux simplement observer une réaction de douleur sur les animaux que les chercheurs utilisent...
Et c'est pas vraiment avec une nouvelle technologie non plus !

[zb1000]

Moi j'ai franchement l'impression qu'on se fout de nous dans les grandes largeurs et qu'il y en a qui essayent d'obtenir des subventions...

N'importe qui ayant eu un animal un peu complexe sait très bien qu'il peut souffrir et que dans la plupart des cas il arrive a nous le faire comprendre. Et ça on le sait depuis qu'il y a des animaux domestiqués, ce qui remonte à fort fort longtemps...

J'ai toujours côtoyé des mammifères divers et je peux vous assurer qu'ils savent exprimer la douleur, le plaisir, la colère, la jalousie, le bien-être, l'impatience, l'attente, la propriété, la domination, la soumission, la complicité, l'hostilité, la méfiance, etc... par divers moyens (sons, attitudes, odeurs...) qui sont parfois proches des nôtres. Et souvent ils nous comprennent mieux que nous ne les comprenons...
Pour les aviens, c'est plus difficile à déchiffrer mais on y arrive aussi, avec le temps. Mais je manque d'expérience pour pouvoir l'affirmer.

Pourtant, autour de moi il y a toujours des gens pour affirmer que les animaux n'ont aucun ressenti, que ce sont uniquement des "mécanismes de chair". Et aucun n'a jamais côtoyé d'animal.... Et quand je vois la masse de crétins que je peux croiser, je suis certains que les chiens que je connais sont plus sensibles, honnêtes et fidèles que bien des humains.

[Isabelle]

Il est évident que les animaux sont sensibles à la souffrance, ce qui est mis en évidence dans cette étude est la mise en place d'une échelle dans l'expression de la douleur dans le but de pouvoir mieux la calmer.

Aujourd'hui dans les hôpitaux et les centres de soins une attention particulière est accordée au traitement de la douleur pour les humains, mais certainement aussi que les vétérinaires la traitent aussi lorsqu'il s'agit de soigner les animaux.

La prise en charge de la douleur dans les soins c'est il me semble assez récent.

[zb1000]

Certes! J'ai oublié de préciser que empiriquement on sait que tous les mammifères ont une "graduation" ou "une perception graduée", donc une échelle, de la douleur. Un chien qui reçoit une petite tape sur l'arriere train n'exprimera pas la meme douleur que celui qui prendre une claque sur le museau parcequ'il vous à menacé agressivement...

J'ai toujours cru que la prise en charge de la douleur était une évidence...Contrôler ou au moins comprendre la douleur permet à l'individu de s'en détacher ou d'en faire une force. Une souffrance trop forte occupe en permanence l'esprit et ne permet pas au patient de lutter consciemment contre son problème.

Néanmoins il convient d'etre prudent avec ce genre d'échelle et de ne pas tout baser sur elle. Chacun réagit très différemment à la douleur, aux différents types de douleur et ne l'exprimera pas de la même façon. Par exemple, lors d'une bagarre (agression serait plus juste) avec des forains je me suis déboité le pouce. J'avais extrêmement mal, sans doute la pire douleur que j'ai jamais eue, mais ça ne se voyait pas et je ne savais pas la quantifier, à tel point que les urgentistes ont cru un instant que j'étais attardé mental. Pourtant ils se sont mis à trois pour me le remettre, en forçant comme des anes... Et d'un autre coté, une épine me fait bien moins mal mais j'ai l'air de souffrir le martyre.

Bref une échelle c'est toujours utile mais bon...