
© T. Huan et al.
L’ensemble des composants du système tient en un seul appareil simple à fabriquer. L’un des éléments clés de cette nouvelle plante artificielle réside dans la technologie utilisée dans ses « feuilles » - les cellules solaires qui capturent la lumière et la transforment en énergie. À la place du silicium habituel, les pérovskites utilisées possèdent un excellent rapport coût-efficacité tout en étant résistantes à l’eau, ce qui leur permet de résister aux conditions réelles. Ces cellules solaires pérovskites peuvent être simplement imprimées sur n’importe quel support en verre ou en plastique.
Cette « plante artificielle » surpasse les vraies en termes d’efficacité. Le nouveau dispositif permet la conversion de 2.3 % de l’énergie solaire reçue en produits qui peuvent être alimentés dans nos chaînes d’approvisionnement existantes. De telles plantes artificielles nous rapprochent d’une économie en cycle fermé, où les combustibles seraient produits à partir du même dioxyde de carbone produit en les brûlant. Elles pourraient conduire à une solution durable à l’accumulation des gaz à effet de serre dans notre atmosphère, et limiter le changement climatique.
Référence
Tran Ngoc Huan, Daniel Alves Dalla Corte, Sarah Lamaison, Dilan Karapinar, Lukas Lutz, Nicolas Menguy, Martin Foldyna, Silver-Hamill Turren-Cruz, Anders Hagfeldt, Federico Bella, Marc Fontecave, et Victor Mougel.
Low-cost high-efficiency system for solar-driven conversion of CO2 to hydrocarbons
PNAS ASAP article - Mars 2019
DOI: 10.1073/pnas.1815412116
Source: CNRS INC