Les actes de violence augmenteraient quand il fait chaud

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Selon les scientifiques de l'Université de Berkeley et de Princeton, les actes de violence augmentent lorsqu'il fait chaud. Plus la température monte, plus les gens sont irritables et violents. Selon ces chercheurs, c'est un phénomène inquiétant, les violences d'origine criminelle telles que les meurtres, les agressions, les viols ou encore les violences domestiques sont plus fréquents quand il fait chaud. Pour obtenir ce résultat, les scientifiques se sont basés sur une soixante de méta études qui examinent la relation entre le climat et les conflits. Ces études ont trait à différents domaines, notamment l'archéologie, les sciences politiques, la climatologie et l'économie. Elles portent sur la plupart des régions du monde. Sur l'ensemble, les résultats sont conformes: les changements de température ou des différences dans les précipitations amplifient la violence.


Taux de violence physique par pays en 2004
Illustration: Wikimedia Commons
L'étude a démontré le lien entre la température élevée et l'irritabilité de l'être humain. La raison de ce phénomène grave serait le lien entre les récoltes qui se font très peu à cause de la sécheresse et les moyens de survie de chacun. D'après les chercheurs, les conflits ont différentes origines et peuvent se présenter lorsque le climat se dégrade.

D'après Solomon Hsiang, auteur des recherches, "Aussi longtemps que les populations futures continuent de répondre aux conditions climatiques de la même manière, nous devrions probablement nous attendre à une amplification
des relations interpersonnelles et intergroupes". Cependant le mécanisme sous-jacent au lien de causalité n'est pas clair souligne-t-il ainsi que ses collègues.

Parmi les théories avancées il est cité l'effet psychologique, les températures chaudes rendent les gens irritables à la sécheresse car celle-ci détruisant les récoltes, érode les économies locales et accroît le chômage. "Il est plus facile de déclencher une émeute quand il y a beaucoup de jeunes hommes qui ont très peu à faire et qui ne participent pas dans le secteur formel économique ", a déclaré Hsiang. L'étude a été publiée dans Science.

Cette étude, a-t-il noté, est conçue comme une approche rigoureuse du rôle que peut avoir le climat dans les conflits humains afin de faire avancer le débat vers l'élaboration de politiques qui peuvent briser le lien de cause à effet. Cependant il a pu être noté que la différence statistique n'est pas toujours significative, dans les études analysées, concernant l'effet du climat sur les conflits et la relation trop de pluie ou pas assez. Qui plus est, il manque d'études de cas de conflits d'intérêts réels des temps modernes qui ont été causés, au moins en partie, par des climats extrêmes.
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