Arrivée d'une nouvelle génération de satellites météorologique

Publié par Redbran,
Source: OMMAutres langues:
Restez toujours informé: suivez-nous sur Google Actualités (icone ☆)

Le satellite météorologique géostationnaire Himawari-8, dont la gestion est assurée par le Service météorologique japonais (JMA) et qui remplace le précédent satellite opérationnel MTSAT-2, est entré en service à 02 UTC le 7 juillet 2015. Les images composites en couleur naturelle qu'il a alors transmises montrent très clairement trois typhons dans le Pacifique.


Himawari Real-Time Image. JAPAN
Himawari-8 a été envoyé dans l'espace le 7 octobre 2014 à l'aide du lanceur H-IIA n° 25 depuis le centre spatial de Tanegashima, et le JMA a ensuite procédé aux essais et vérifications prévus du satellite et des systèmes connexes. Pendant la phase de mise en service, on s'est assuré que le satellite était bien en mesure d'exercer une surveillance renforcée de la Terre au moyen d'observations multibandes, haute résolution et hautes fréquences.

L'Organisation météorologique mondiale (OMM) se félicite de la mise en exploitation du satellite Himawari et considère qu'il s'agit du début d'une ère nouvelle pour les satellites météorologiques géostationnaires. À l'instar du JMA, l'OMM est convaincue que ce satellite, comme ceux qui l'ont précédé, facilitera la prévention des catastrophes d'origine météorologique et l'atténuation de leurs effets en Asie de l'Est et dans l'ouest du Pacifique.

Pour voir les images transmises en temps réel par Himawari-8, le moyen le plus simple consiste à consulter le site Web où le JMA les met en ligne en format JPEG pour diverses régions dans différentes bandes de fréquences, y compris sous forme de produits composites RVB mis à jour toutes les 10 minutes.

Le 15 juillet juste avant minuit, le satellite MSG-4 a été lancé avec succès depuis Kourou, la base spatiale européenne établie en Guyane française, au moyen d'une fusée Ariane-5. Il s'agit du dernier satellite de la série de satellites géostationnaires Météosat seconde génération (MSG) mis au point grâce à la coopération fructueuse avec l'Agence spatiale européenne (ESA).

Alain Ratier, directeur général d'EUMETSAT, a déclaré qu'"en assurant la mise en orbite géostationnaire de MSG-4, nous préparons un passage sûr et en douceur à Météosat troisième génération (MTG). Après la phase de mise en service, MSG-4 sera maintenu en orbite pendant deux ans et demi avant d'entrer en exploitation jusqu'à ce que deux satellites MTG-I deviennent opérationnels en orbite en 2023".

Les services Météosat assurés depuis une orbite géostationnaire couvrent l'Europe et le continent africain ainsi que certaines parties de l'océan Atlantique et de l'océan Indien. Les satellites Météosat fournissent aussi des données d'information uniques en leur genre aux modèles de prévision numérique du temps, qui viennent compléter les données primaires transmises par les satellites Metop en orbite polaire. Les satellites ont déjà accumulé des relevés climatologiques portant sur plus de 35 années.

L'Administration météorologique chinoise, l'Organisation indienne de recherche spatiale, l'Administration météorologique coréenne, le Service d'hydrométéorologie et de surveillance de l'environnement (Roshydromet) de la Fédération de Russie et l'Administration américaine pour les océans et l'atmosphère (NOAA) prévoient aussi de lancer des satellites au cours de la période 2015-2019.

Dans le monde entier, ces systèmes doteront les Membres de l'OMM de moyens sans précédent à l'appui des principales applications satellitaires, dont la surveillance et la prévision immédiate et à courte échéance des conditions météorologiques extrêmes.

Toutefois, ces satellites poseront aussi des défis inédits aux utilisateurs du monde entier, surtout quant à la meilleure façon de faire face à cet afflux considérable de données transmises par les imageurs et les capteurs perfectionnés embarqués et de gérer l'élaboration des produits connexes. De plus, les exploitants et les utilisateurs doivent s'habituer aux données d'un type nouveau transmises par les capteurs et les imageurs multi-canaux géostationnaires. La préparation précoce et la formation des utilisateurs sont donc indispensables et devraient de préférence débuter cinq ans avant le lancement.

C'est donc une priorité pour l'OMM et le Groupe de coordination pour les satellites météorologiques (CGMS), qui regroupe l'ensemble des exploitants de satellites opérationnels, d'apporter aux utilisateurs le soutien dont ils ont besoin pour relever ces défis. Les utilisateurs de données satellite et les Membres de l'OMM doivent disposer en temps voulu d'informations techniques pertinentes sur la nouvelle génération de satellites pour tirer parti au mieux des avantages opérationnels potentiels de ces derniers et de leur utilité sur le plan socio-économique.

Les responsables du Programme spatial de l'OMM, avec le concours des organismes faisant partie du CGMS, ont créé le portail en ligne SATURN (SATellite User Readiness Navigator), afin que les utilisateurs du monde entier disposent d'un point d'accès unique à toutes les informations dont ils ont besoin pour se préparer à la mise en service de cette nouvelle génération de satellites. SATURN comprend aussi un projet de référence type pour la préparation des utilisateurs sur cinq ans, destiné à aider ces derniers à se préparer au mieux à l'utilisation des satellites météorologiques de la nouvelle génération.

Pour obtenir plus d'informations voir:
- images transmises en temps réel par le satellite Himawari
- satellite MSG-4 d'EUMETSAT http://www.eumetsat.int/website/home/News/DAT_2692296.html
Page générée en 0.312 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise