En y ajoutant un peu de fer (environ 1% par volume), une équipe américaine du NIST (National Institute of Standards and Technology) a réussi à augmenter de 15% à 30% la capacité de refroidissement d'un matériel à "effet magnétocalorique géant". Le résultat est un réfrigérant magnétique bien plus efficace.
Le matériel initial - un alliage de gadolinium,
germanium et
silicium - est déjà considéré comme un sérieux candidat dans la conception de réfrigérant magnétique à
température ambiante. Cependant son potentiel de refroidissement est handicapé par de grandes pertes énergétiques, appelées pertes d'
hystérésis, se traduisant par une diminution de l'
énergie disponible au refroidissement.
Le supplément de fer surmonte cet inconvénient. Il élimine presque l'hystérésis et la perte énergétique associée, permettant au système un fonctionnement quasiment optimal.
Le principe de réfrigérateur magnétique fut suggéré indépendamment par deux scientifiques dans les années 20, dont l'un a reçu le prix Nobel en 1949. Il offre des avantages considérables par rapport à la technologie des systèmes de refroidissement par compression de
gaz utilisée depuis un
siècle. Les avantages incluent un bien meilleur rendement énergétique, un coût de fonctionnement inférieur, l'élimination des liquides réfrigérants dangereux pour l'
environnement, et une quasi-absence de
bruit et de vibrations.
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