C'est un fait, la pollution de l'atmosphère est nocive pour la santé. Mais les plus vulnérables, semble-t-il, sont les gens qui ont eu un infarctus. C'est en tout cas ce que révèle une étude rendue publique mercredi dernier dans le journal
European Heart. Ainsi, selon cette étude, les personnes qui ont déjà vécu une
angine de poitrine ou un
infarctus du
myocarde s'exposeraient à un risque accru de mortalité si elles sont sous l'emprise des particules fines PM2,5.
A la tête de l'étude, le Dr Cathryn Tonne a pu constater que "chaque hausse de 10 µg/m3 de PM 2,5 est fonction d'un taux de mortalité qui augmente de 20%". Cette
statistique a pu être tirée à partir d'un éventail de 154 204 patients britanniques, tous ayant été victimes d'accident cardiaque entre 2004 et 2007. Et le
chercheur de continuer que les décès auraient pu être réduits d'environ 12% si les patients n'avaient pas été exposés à la
pollution atmosphérique.
Aucun élément scientifique ne permet encore d'affirmer que la pollution est effectivement le catalyseur qui a
déclenché la
mort des patients en
observation. Mais, ce qui est sûr en revanche, c'est qu'elle engendre un affaiblissement supérieur à la normale.
Pour plus d'information voir l'étude (en anglais): "Long-term exposure to air pollution is associated with survival following acute coronary syndrome" http://eurheartj.oxfordjournals.org/con ... 64498f84eb