Des nanocristaux, éléments qui peuvent être utilisés en tant que modules dans la nanotechnologie, ont été développés par un groupe de chercheurs de l'Université de Jérusalem.
Les nanocristaux produits sont des semi-conducteurs de quelques nanomètres (un milliardième de mètre, soit un cent-millième du diamètre d'un cheuveux). Ils présentent des propriétés optiques et électriques uniques contrôlables par la modification de leur
dimension, de leur composition ou de leur forme. Ces éléments constituent des modules prometteurs pour de
futurs dispositifs de
nanotechnologie, comme des mini-ordinateurs, des nanosenseurs pour molécules chimiques et biologiques, ou pour différentes applications biomédicales.
Le défi se situe sur l'adaptation de ces nanocristaux dans des applications réelles, comme par exemple le câblage de circuits électroniques. Pour cela il faut résoudre le problème du processus de fabrication, devant joindre des milliards de nanocristaux ensemble tout en assurant un bon contact électrique.
Le professeur Banin et son équipe proposent une solution. Ils ont réussi à intégrer des fixations constituées d'or sur des nanocristaux grâce à une réaction chimique simple, pouvant s'effectuer sur des milliards d'objets simultanément. Les fixations en or ont la particularité de s'attirer entre elles, créant de ce fait des structures en chaîne.
Cette méthode peut servir de base à une future fabrication de milliards de nanotiges. Il est également possible de créer d'autres formes, telles que des tétraèdres constitués de quatre tiges. Tout ceci pourrait avoir une application dans la conception de circuits électroniques à l'échelle nanométrique.
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