L'ibuprofène favorise la réparation de l'os

Publié par Isabelle,
Source: Université de GrenadeAutres langues:
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Une étude réalisée à l'Université de Grenade démontre que l'ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïde (AINS), possède des propriétés bénéfiques par rapport à d'autres AINS lors du traitement de l'os après une fracture ou une chirurgie osseuse.

Les scientifiques ont vérifié à partir d'études in vitro que ce produit, administré à doses thérapeutiques, n'a pas d'effets adverses sur la capacité proliférative ni sur la synthèse de l'ostéocalcine de l'ostéoblaste, une cellule directement impliquée dans le processus de formation et de régénération du tissu osseux, à la différence d'autres AINS.

Les ostéoblastes sont les cellules de l'os qui font la synthèse de la matrice osseuse, jouant ainsi un rôle fondamental aussi bien dans le développement que dans la croissance de l'os, et s'occupant de l'entretien, de la croissance et de la réparation.

Évaluation positive


Dans un article publié récemment dans la prestigieuse revue Journal if bone and mineral metabolism, les scientifiques de l'Université de Grenade ont évalué très positivement les effets de l'ibuprofène sur les thérapies en rapport avec le tissu osseux. Tous sont membres du Groupe de Recherche BIO0277, qui étudie l'effet de différents traitements pharmacologiques et non pharmacologiques sur l'ostéoblate.

Tel que l'a expliqué la professeure du département d'Infirmerie de l'Université de Grenade, Concepción Ruiz Rodríguez, principale auteure de l'étude, "il n'existait à cette date presque pas d'information sur l'effet de l'ibuprofène sur les ostéoblates". Le travail réalisé à l'Université de Grenade a démontré que les doses thérapeutiques d'ibuprofène (5 et 25 ?m) n'inhibent pas la prolifération cellulaire ni la synthèse de l'ostéocalcine dans la ligne cellulaire MG-63, alors que, si elles sont administrées à une dose plus élevée (25 ?m), il peut se produire une activation des cellules qui pourrait expliquer l'augmentation dans l'expression de marqueurs de membrane et la diminution de la capacité phagocytaire.

L'article est disponible sur http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22543821
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