Notre galaxie hébergerait des centaines de millions de planètes en zone habitable

Publié par Adrien le 01/06/2023 à 06:00
Source: Proceedings of the National Academy of Sciences
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Dans notre galaxie, la Voie Lactée, la majorité des étoiles sont plus petites et plus froides que notre Soleil. Les étoiles les plus répandues ont ainsi une masse n'excédant pas la moitié de celle de notre Soleil. Des milliards de planètes gravitent autour de ces naines rouges communes.


Credit: Pixabay/CC0 Public Domain

Pour recevoir suffisamment de chaleur et être habitables, ces planètes devraient être rapproche de leurs étoiles, les rendant ainsi vulnérables à des forces de marée (La marée est le mouvement montant (flux ou flot) puis descendant (reflux ou jusant) des eaux...) extrêmes. Sarah Ballard, professeure d'astronomie (L’astronomie est la science de l’observation des astres, cherchant à expliquer...) à l'Université de Floride (L'Université de Floride (University of Florida, abrégé en UF) est une...), et sa doctorante Sheila Sagear, ont récemment découvert que les deux tiers des planètes entourant ces étoiles pourraient être stérilisés par ces forces de marée.

Cela signifie que le tiers restant, soit des centaines de millions de planètes dans la galaxie, pourraient se trouver dans une orbite (En mécanique céleste, une orbite est la trajectoire que dessine dans l'espace un corps...) idéale, assez proche pour retenir de l'eau liquide (La phase liquide est un état de la matière. Sous cette forme, la matière est...) et peut-être abriter la vie sans pour autant subir de trop fortes contraintes de leur étoile (Une étoile est un objet céleste émettant de la lumière de façon autonome, semblable à une...) mère.

Pour arriver à ce résultat, elles ont étudié l'excentricité de l'orbite de plus de 150 planètes autour de ces étoiles naines de type M. L'excentricité est la forme ovale de l'orbite. Si une planète (Une planète est un corps céleste orbitant autour du Soleil ou d'une autre étoile de...) orbite assez près de son étoile, à peu près à la distance à laquelle Mercure orbite autour du soleil, une orbite excentrique peut la soumettre à un processus appelé réchauffement par effet de marée. La friction engendrée par les forces gravitationnelles changeantes déforme et étire la planète, ce qui la réchauffe. Dans les cas extrêmes, cela pourrait littéralement griller la planète, éliminant toute chance de maintenir de l'eau liquide.

Sarah Ballard et Sheila Sagear ont découvert que les étoiles possédant plusieurs planètes sont les plus susceptibles d'avoir des planètes à l'orbite circulaire leur permettant de conserver de l'eau liquide. Les planètes solitaires sont les plus susceptibles de subir des forces de marée extrêmes qui stériliseraient la surface.

Ces données, recueillies grâce au télescope (Un télescope, (du grec tele signifiant « loin » et skopein signifiant...) Kepler et au télescope Gaia, permettent d'affirmer qu'un tiers des planètes étudiées pourraient potentiellement accueillir de l'eau liquide. Ce qui signifie que notre galaxie regorge de centaines de millions de cibles prometteuses pour la recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue...) de signes de vie en dehors de notre système solaire (Le système solaire est un système planétaire composé d'une étoile, le...).

Les auteurs de cette découverte ont publié leurs résultats dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. Elles ont étudié plus de 150 planètes autour de ces étoiles naines de type M, de la taille de Jupiter.
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