Les ordinateurs quantiques sont promis à un avenir brillant, capables de résoudre des problèmes de plus en plus complexes. Cependant, ils sont très sensibles aux erreurs, appelées "bruits". Daniel Lidar explique que le défi est "d'obtenir un avantage dans le
monde (Le mot monde peut désigner :) réel, où les ordinateurs quantiques d'aujourd'hui sont encore bruyants". Cette sensibilité au
bruit (Dans son sens courant, le mot de bruit se rapproche de la signification principale du mot son....) est connue sous le nom de "NISQ" (Noisy Intermediate-Scale Quantum).
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La performance d'un ordinateur peut être évaluée à travers une sorte de jeu de devinettes, consistant à deviner un mot caché le plus rapidement possible. Dans cette étude, les chercheurs ont remplacé les mots par des chaînes de bits. Un ordinateur classique aurait
besoin (Les besoins se situent au niveau de l'interaction entre l'individu et l'environnement. Il est...) de 33 millions d'essais en
moyenne (La moyenne est une mesure statistique caractérisant les éléments d'un ensemble de...) pour identifier correctement une
chaîne (Le mot chaîne peut avoir plusieurs significations :) de 26 bits, tandis qu'un
ordinateur quantique (Un ordinateur quantique (ou rarement calculateur quantique) repose sur des propriétés quantiques...) fonctionnant parfaitement pourrait le faire en un seul essai. Cependant, le "bruit" peut fortement entraver cet avantage quantique.
Pour surmonter cette entrave, Daniel Lidar (professeur d'
ingénierie (L'ingénierie désigne l'ensemble des fonctions allant de la conception et des études à la...) à l'USC et directeur du Centre USC pour la
Science (La science (latin scientia, « connaissance ») est, d'après le dictionnaire...) et la
Technologie (Le mot technologie possède deux acceptions de fait :) de l'Information Quantique) et le Dr Bibek Pokharel (chercheur
scientifique (Un scientifique est une personne qui se consacre à l'étude d'une science ou des sciences et qui...) chez
IBM (International Business Machines Corporation (IBM) est une société multinationale américaine...) Quantum) ont adapté une technique de suppression du bruit appelée "découplage
dynamique (Le mot dynamique est souvent employé désigner ou qualifier ce qui est relatif au mouvement. Il...)".
Ils ont consacré une année entière à expérimenter cette approche. Au début, l'application du découplage dynamique semblait dégrader les performances. Pourtant, après de nombreuses améliorations, l'algorithme quantique a fonctionné comme prévu. L'avantage quantique se manifestait de manière de plus en plus évidente à mesure que le problème devenait plus complexe.
Cependant, Daniel Lidar précise que "les ordinateurs classiques peuvent encore résoudre le problème plus rapidement en termes absolus". L'avantage rapporté est mesuré en termes d'échelle temporelle pour trouver la solution, et non en temps absolu. Pour des chaînes de bits suffisamment longues, la solution quantique sera finalement plus rapide.
Cette étude démontre avec certitude qu'avec un contrôle approprié des erreurs, les ordinateurs quantiques peuvent exécuter des algorithmes complets avec une meilleure échelle de temps pour trouver la solution que les ordinateurs conventionnels.