Végétation du Maïdo Illustration: Wikimedia Commons
Depuis le 25 octobre des incendies ravagent le Parc National de La Réunion mettant en péril la faune indigène et défigurant le coeur du Parc, bien inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Plusieurs départs de feu ont été constatés sur le Massif du Maïdo, et l'incendie se poursuivant toujours des dégâts graves sont pour l'heure déjà constatés.
Une préoccupation pour le coeur habité
L'incendie qui ravage les massifs de la côte ouest de l'île s'est intensifié sur le Piton des Orangers et descend le long du cirque de Mafate, risquant de déstabiliser les roches et des habitants ont dû être évacués. L'incendie a un impact sur les agriculteurs et éleveurs situés sur cette zone de transition entre les milieux naturels et les zones urbanisées.
La faune décimée à une altitude comprise entre 1400 et 2800 mètres
De nombreuses espèces endémiques se situent dans la zone de l'incendie entre 1400 et 2800 mètres d'altitude, c'est le cas des papillons de nuit dont on a recensé plus de 500 espèces sur l'île de la Réunion, ainsi que le lézard vert Phelsuma borbonica, espèce récemment découverte au Maïdo.
Pour les oiseaux, les pertes devraient également être très importantes, toutes les nichées de l'année des Oiseaux-verts, Tec-Tec et autres passereaux sont détruites... Les Pétrels de Barau sont pour l'instant préservés car ils vivent dans des terriers sur les falaises du cirque de Cilaos, qui est pour l'instant épargné par les incendies. Les Pétrels de Barau est une espèce endémique et menacée au niveau mondial.
Des impacts sur la flore et des paysages ravagés
Des espèces déterminantes ont été touchées. Pour l'heure on a pu dénombrer des dégats faits à 26 espèces indigènes ou endémiques rares dont 16 sont considérées comme très menacées, gravement menacées ou vulnérables.