Rétro 1937: Une descente en parachute

Publié par Michel,
Source et illustration: Almanach Hachette 1937Autres langues:
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La news rétro de ce dimanche nous décrit le principe et le fonctionnement des parachutes modernes il y a 70 ans.

Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1937, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.

Sauvegarde des pilotes et des voyageurs aériens en danger, qu'est-ce que le parachute et comment fonctionne-t-il ? Voici la description sommaire mais suffisante du plus récent.

Un peu de technique


Calotte. - Voilure en tissu de soie, formée de douze panneaux fixés entre eux par quatre tresses de soie transversales. Entre celles-ci les bords des panneaux, renforcés par des lisières, forment des lèvres, alternativement disposées de telle façon qu'elles laissent passer l'air en sens opposés: disposition qui supprime la rotation pendant la descente et diminue le choc qui se produisait à l'ouverture quand la calotte était entièrement cousue.

Les lisières prolongées de 40 centimètres au delà de l'ouverture supérieure (cheminée centrale) de la calotte sont cousues ensemble. A cette extrémité sont ménagées deux boucles.

Parachute extracteur. - A une de ces boucles est fixé un petit parachute (diamètre 0m,70) renfermant deux ailes métalliques d'écartement commandées par un puissant ressort.

Dispositif d'amorçage. - A l'autre boucle est suspendu un câble fixé par ailleurs au bas des suspentes. Il supporte un ou plusieurs cercles en rotin. (Voir ci-dessous).

Suspentes. - Douze suspentes sont fixées au bord inférieur (bord d'attaque) de la calotte. Elles sont réunies en boucle pour l'attache à l'amortisseur de choc.

Amortisseur de choc. - Se compose de sangles en nombre progressif disposées pour se déchirer en leur milieu. L'une de ses extrémités est attachée aux suspentes, l'autre à la ceinture du parachutiste.

Équipement. - Le tout est plié dans un sac de toile dont les patelettes, rabattues par-dessus, sont retenues par une ficelle-fouet. Ce sac est fixé au dos de l'homme par des bretelles et une ceinture.

La descente


Dès l'altitude de 250 mètres, l'homme peut, en toute sécurité, sauter hors de l'avion. Le parachute est alors déclenché soit automatiquement, soit volontairement.

Ouverture automatique. - Un câble fixé d'une part à l'avion, de l'autre au parachute, libère celui-ci. L'air, dirigé sous la calotte par les cercles d'amorçage, la déploie à son tour. Les suspentes se raidissent. A ce moment, les fils de trame des sangles de l'amortisseur de choc cèdent l'un après l'autre, agissant comme autant de freins successifs de plus en plus puissants. La descente commence.

Ouverture commandée. - Pas de câble d'extraction. Quand il le veut, durant sa chute, l'homme agit sur une poignée de déclenchement. Cette manœuvre tire un câble qui, par l'intermédiaire d'un couteau à guillotine, tranche la ficelle-fouet qui relie les patelettes du sac. Aussitôt, le parachute extracteur projeté par son ressort se déploie, entraîne la calotte, et la descente se poursuit comme ci-dessus.

Au sol. - Au moment de toucher terre, le parachutiste lève les bras, empoigne les suspentes et opère une traction qui lui permet d'amortir quelque peu le choc au sol. Il peut aussitôt déboucler sa ceinture et abandonner son parachute.

Toujours de l'audace. - Nombre d'audacieux se sont fait une spécialité de la chute libre. Certains ont sauté à 8 000 mètres et se sont laissés tomber jusqu'à 300 mètres avant d'ouvrir le parachute. C'est dire quelle sécurité offre maintenant le parachute, quand l'avion vole à bonne hauteur.

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