Une nouvelle étude met en évidence les bénéfices du yoga pour diminuer la probabilité de développer la maladie d'Alzheimer, notamment pour les personnes à risques. La pratique de cette activité douce est à la portée des personnes présentant des difficultés à réaliser d'autres exercices physiques, et semble pourtant présenter des effets conséquents pour éviter de développer cette
maladie (La maladie est une altération des fonctions ou de la santé d'un organisme vivant, animal...).
Image d'illustration Pixabay
Des chercheurs de l'UCLA Semel Institute for Neuroscience and Human Behavior (États-Unis), se sont penchés sur les bienfaits d'une sorte particulière de yoga: le yoga Kundalini. Ce dernier regroupe diverses techniques associant respiration, visualisation mentale, méditation et chants. D'après le résultat de leur
recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue...), récemment publiée dans le Journal of Alzheimer's Disease, la pratique de cette
activité (Le terme d'activité peut désigner une profession.) pourrait avoir des effets positifs sur une région spécifique du
cerveau (Le cerveau est le principal organe du système nerveux central des animaux. Le cerveau traite...).
Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont analysé via un IRM, le cerveau de 22 participants âgées d'une soixantaine d'années, qui souffraient de déclin cognitif et de facteurs de risques cardiovasculaires pouvant augmenter le risque de maladie d'Alzheimer (accumulation de plaque dans les artères, crise cardiaque récente, diabète,
hypercholestérolémie (Par hypercholestérolémie (littéralement : cholestérolémie...) ou hypertension artérielle). Parmi ces participantes, la moitié avait au préalable suivi des cours réguliers de Kundalini alors que les autres avaient suivi un entraînement à l'amélioration de la
mémoire (D'une manière générale, la mémoire est le stockage de l'information. C'est aussi le souvenir...).
Pour les deux groupes, les séances d'entraînement s'élevaient à une heure par semaine pendant 12 semaines. Les chercheurs ont pu constater sur les images de l'IRM
fonctionnelle (En mathématiques, le terme fonctionnelle se réfère à certaines fonctions....), que celles ayant pratiqué du Kundalini présentaient une augmentation de la connectivité dans les régions spécifiques de l'hippocampe connues pour être particulièrement affectées par le
stress (Le stress (« contrainte » en anglais), ou syndrome général...) et être associées à la déficience cognitive.
D'autres études précédentes, avaient déjà révélé que la pratique de cette activité douce avait également des effets bénéfiques sur la dépression de personnes âgées. Ces résultats encourageants, pourront bénéficier aux personnes à risque, qui sont limitées dans leurs activités physiques. Il sera toutefois nécessaire d'approfondir ces recherches à plus grande échelle pour confirmer ces premières
observations (L’observation est l’action de suivi attentif des phénomènes, sans volonté de les...). Et concernant les personnes en capacité de faire plus d'exercices physiques, nous vous rappelons
notre récent article qui évoquait les bienfaits de ces derniers sur la maladie d'Alzheimer.