Les zones sans vie de l'océan hébergent un microbe doté d'un métabolisme spécialisé pour lui permettre de proliférer dans ces eaux pauvres en oxygène selon une nouvelle étude effectuée par David Walsh, de l'Université de Colombie Britannique à Vancouver au Canada, et ses collègues.
Les zones marines sans vie telles que des eaux dans le Golfe du Mexique s'étendent avec le réchauffement global et le rejet accru d'eaux riches en azote par l'agriculture et les égouts. Cela a un impact significatif sur les pêches et la formation de puits de carbone marins mais la population microbienne qui joue un rôle dans sa composition est très peu connue. Les échantillons génétiques prélevés par les chercheurs dans une telle zone en Colombie Britannique ont permis de découvrir un microbe abondant semblable à une bactérie qui tire son énergie des réactions chimiques se produisant dans les branchies des moules et des palourdes du fond.
Le microbe de la zone sans vie contient, entre autres spécialisations, des gènes utiles pour fixer le carbone et détoxiquer le soufre.