Les réseaux sociaux et le respect de la vie privée

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Les réseaux sociaux sont au coeur de l'actualité. Si Twitter est de plus en plus utilisé, c'est également le cas de Facebook qui en six ans a réussi a réunir 400 millions d'utilisateurs. Le dernier né, Google Buzz, compte plus de 30 millions d'utilisateur, mais fait l'objet de nombreuses critiques quant aux méthodes employées pour abonner un utilisateur de Gmail. Beaucoup critiquent, voire accusent le non respect de la vie privée par ces outils de dernière génération.

Google Buzz accusé de non respect de la vie privée


Tout comme Facebook il y a six ans, Google Buzz, depuis son lancement, suscite beaucoup de critiques au sujet du respect de la vie privée. Les utilisateurs de Gmail l'ont certainement remarqué: il est difficile de passer à côté de ce nouveau réseau social. De nombreux internautes sont devenus membres (parfois malgré eux) du service Buzz, maintenant troisième plus important réseau social après Facebook et Twitter. Depuis, les accusations sur le non respect de la vie privée ne s'arrêtent plus.

Une fois le profil de l'internaute créé, il est en effet rendu public et contenait parfois la liste des contacts réguliers du carnet d'adresse de Gmail, parfois même l'adresse email voire le nom réel de l'utilisateur. Google s'est montré réactif en apportant rapidement des corrections. La façon dont Buzz est activé a été revue, ainsi que la façon de bloquer certains utilisateurs par exemple. La désactivation du service est devenue plus simple d'accès, et l'ajout des contacts ne se fait alors plus de façon automatique mais par suggestions.

Mais ces modifications ne sont pas suffisantes, au goût de l'EPIC (Electronic Privacy Information Center), un centre de recherche américain sur la vie privée et la protection des libertés. L'association a déposé plainte contre Google auprès de la FTC (Federal Trade Commission) qui s'occupe de la défense des droits des consommateurs, estimant que les utilisateurs n'ont pas suffisamment de contrôle sur ce qui est automatiquement rendu public par Buzz.

Plus récemment, un tribunal a été saisi d'une autre plainte déposée par une américaine, souhaitant associer à sa plainte l'ensemble des 31,2 millions d'utilisateurs de Gmail dont les comptes ont été automatiquement associés au service Buzz. Elle accuse Google d'enfreindre plusieurs lois sur les communications électroniques, dont le "Computer Fraud and Abuse Act".

La désinscription du service n'est vraiment pas évidente. Il existe bien sûr un moyen de désactiver Google Buzz, en bas de la page Gmail, mais ce lien ne permet pas de supprimer son compte Google Buzz. Pour se désinscrire totalement, il faut suivre la démarche suivante: empêcher aux autres utilisateurs de voir votre profil (en allant sur la liste de vos abonnés Buzz et en les bloquant un par un). Même démarche à suivre pour les profils auxquels vous êtes abonnés. Enfin, supprimer votre profil via les paramètres, en cliquant sur "supprimer mon profil" en bas de page. Pour terminer, désactiver Buzz via la fenêtre Gmail.

Facebook propose enfin de gérer la confidentalité de l'ensemble des contenus


Egalement longtemps critiqué sur les moyens mis en place pour permettre aux internautes de gérer la confidentialité de leurs publications, Facebook semble répondre aujourd'hui à la demande générale.

Depuis le mois de décembre, le niveau de visibilité de chaque donnée envoyée (posts, photos, mises à jour de statut...) sur un compte Facebook est paramétrable. En effet, si auparavant tout envoi était rendu public, il est maintenant facilement possible d'indiquer si on souhaite que tout le monde puisse le visionner, ou bien si on souhaite personnaliser sa visibilité (à tous ses amis, aux amis d'amis, ou encore à un ami en particulier).

Depuis mercredi, Facebook offre un outil complémentaire permettant cette fois-ci de choisir le niveau de confidentialité des contenus provenant d'applications extérieures. Ainsi, toutes les applications tierces qui utilisent Facebook Connect, ne diffuseront pas systématiquement des informations visibles par tous.

Auteur de l'article: Cédric DEPOND
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