De nouvelles recherches sur la rétine de salamandre pourraient expliquer comment l'homme et d'autres animaux peuvent traiter rapidement des images qui n'apparaissent que pendant quelques millisecondes lorsque nous tournons la tête ou clignons des yeux en changeant de direction.
Ces expériences suggèrent que certains neurones de la rétine communiquent une image visuelle au cerveau en se basant sur les premières "impulsions", ou bouffées de communication électrique, et cela contrairement à l'idée que le cerveau forme une image à partir du nombre d'impulsions produites par les neurones. Tim Gollisch et Markus Meister de l'Université de Harvard à Cambridge, montrent que chez la salamandre une seule décharge dans une cellule ganglionnaire de la rétine peut véhiculer une image si elle est coordonnée avec celle d'autres cellules ganglionnaires.
Le processus paraît aux chercheurs plus rapide et transmettre les images de façon plus fiable que par leur codage en fonction du nombre d'impulsions.