Climat: bientôt des températures critiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient 🔥

Publié par Adrien,
Source: JGR Atmospheres
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Les régions du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, déjà parmi les plus chaudes et les plus arides de la planète, voient leur climat se transformer à un rythme effréné. Une récente étude révèle que ces zones atteindront des seuils critiques de réchauffement plus rapidement que toutes autres régions (voir vidéo en fin d'article).


D'ici à 2100, certaines parties de la péninsule Arabique pourraient subir une hausse des températures allant jusqu'à 9°C. Ce scénario extrême, envisageable sous les hypothèses d'émissions élevées, illustre les problématiques climatiques auxquels ces territoires devront faire face. Avec des records estivaux déjà atteints, ces régions frôlent actuellement en moyenne une augmentation de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels.

Selon Abdul Malik, climatologue et auteur principal de l'étude, certaines zones ont déjà dépassé les seuils de 1,5°C et 2°C fixés par l'Accord de Paris. Cela rend crucial le développement de mesures d'adaptation pour préserver la viabilité de ces régions.

Les chercheurs ont utilisé des modèles climatiques à haute résolution pour obtenir une analyse précise. Ils ont ainsi montré que le réchauffement n'est pas uniforme: les déserts du centre de la péninsule Arabique, par exemple, se réchauffent trois fois plus vite que la moyenne mondiale. Une vitesse comparable à celle observée dans l'Arctique, mais dans un contexte de températures bien plus élevées.


Cette dynamique s'explique en partie par l'aridité des sols désertiques, incapables de se rafraîchir par évaporation. En revanche, les zones côtières, comme celles d'Oman, connaissent un réchauffement plus modéré, en raison de l'effet refroidissant des océans.

Les saisons amplifient aussi les disparités: les étés présentent des températures particulièrement critiques dans des lieux comme Riyad et le centre de l'Algérie, tandis que l'hiver met en évidence des hotspots en Mauritanie et dans les montagnes Elbourz en Iran. Ces variations accentuent les besoins d'adaptations localisées.

Si les objectifs d'émissions faibles sont atteints, le taux de réchauffement pourrait diminuer de 38 % dans ces régions. L'urbanisme, avec des solutions comme la végétalisation ou des architectures innovantes, pourrait aussi réduire l'impact de cette chaleur extrême.


Enfin, l'étude met en avant l'opportunité pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord de devenir des laboratoires de mesures d'adaptation. Ces innovations pourraient ensuite être déployées dans d'autres régions confrontées au réchauffement global.
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