Colibri, un microsatellite autonome à tout faire

Publié par Michel,
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Le projet 'Colibri' de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a été sélectionné par l'ESA pour participer à la campagne de vols en microgravité qui aura lieu cet été. Conçu par 4 étudiants, Colibri est un microsatellite qui se déplace de manière autonome avec 6 degrés de liberté. Il sera capable, par exemple, d'aller chercher un outil perdu dans l'espace ou de déployer un panneau solaire.


Le comité de sélection de l'Agence spatiale européenne (ESA) a choisi parmi les nombreuses propositions le projet de quatre étudiants de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. "Colibri est un projet de microsatellite cubique de 30 cm de côté et qui pèse environ 7 kg. Il est autonome, c'est-à-dire qu'il possède sa source d'énergie pour se déplacer seul dans l'espace, et il est capable de se mouvoir dans un rayon d'action de 6 degrés de liberté," explique Nicolas, un des quatre concepteurs du projet. "Il possède un réservoir de gaz carbonique comprimé qui assure ses déplacements par éjection du gaz et huit piles qui fournissent l'énergie électrique au système", précise encore le futur ingénieur.

Mais à quoi servira Colibri ? "En se déplaçant autour d'une station spatiale comme l'ISS, Colibri pourra contrôler les dégâts éventuels et avertir l'équipage. Il pourra aller rechercher des objets perdus, des outils ou, pourquoi pas, des astronautes à la dérive. A plusieurs, ces satellites, appelés 'freeflyer', pourront également être utilisés pour déployer des panneaux solaires. Notre projet a été très bien accueilli par les experts de l'ESA, c'est un projet dont les applications sont faciles à imaginer", déclare Céline avec un brin de fierté dans la voix.

La première étape a donc été franchie avec succès, reste la réalisation. Les quatre étudiants de l'EPFL ont maintenant jusqu'au mois de juillet pour construire leur prototype qui sera embarqué dans un avion Airbus 'Zéro G' de la 8ème campagne de vols en microgravité que l'ESA organise spécialement pour les étudiants européens. Les quatre futurs ingénieurs passeront alors à la phase expérimentale, le satellite arrimé à sa base recevra l'ordre d'aller chercher un marteau en plastique dont la position sera indiquée par l'expérimentateur.

Le freeflyer devra alors adopter la trajectoire idéale pour atteindre l'objet, le saisir et le ramener à sa base de départ. La séquence étant trop longue pour être effectuée lors d'une seule parabole de 20 secondes, l'expérience sera divisée en deux phases. La première où le satellite se déplacera vers sa cible et la saisira, et la deuxième où il reviendra à son point de départ.

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