La sonde américaine Stardust qui avait été envoyée vers une comète afin d'effectuer pour la première fois des prélèvements de poussières et qui était revenue sur Terre l'année passée aurait pu être contaminée par des ergols.
Un impact cométaire dans l'aérogel du récepteur d'échantillons de la sonde Stardust
L'analyse des échantillons par les équipes d'astronomes avait en effet révélé la présence de traces de nitrate de titanium, menant ainsi à différentes hypothèses sur les origines de ce composé. La plus répandue stipulait que notre système solaire était beaucoup plus chaotique et violent lors de sa formation que ce qui était communément admis, et que ce composé aurait été formé près du soleil puis éjecté vers les limites de notre système.
Des analyses récentes menées par une équipe espagnole ont cependant remis en doute ces explications. Cette équipe a en effet démontré que l'hydrazine pure utilisée comme ergol par Stardust aurait pu réagir avec du titanium libéré par la comète, formant ainsi le composé observé. Des études plus poussées sont attendues pour confirmer cette théorie.