Les interactions protéines-acides nucléiques chez les plantes révélées par la microscopie confocale

Publié par Adrien le 10/10/2017 à 00:00
Source: CNRS-INSB
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Des chercheurs du Laboratoire de Recherche en Sciences Végétales (LRSV) et du Laboratoire d'Interactions Plantes-Microorganismes (LIPM) de Toulouse, en étroite collaboration avec la plateforme d'imagerie Tri-Genotoul, ont établi un protocole original pour détecter par microscopie confocale des interactions entre protéines et acides nucléiques dans des cellules végétales. Cette nouvelle méthodologie qui ouvre la perspective d'une meilleure caractérisation des mécanismes biologiques mis en place par les plantes au cours de leur développement ou en réponse à différents stress biotiques ou abiotiques, a été publiée le 24 août 2017 dans la revue Nature Protocols.


Figure 1: Principe de l'utilisation de la microscopie confocale pour détecter les interactions protéines-acides nucléiques chez les plantes
© Elodie Gaulin

Des interactions protéines-acides nucléiques (ADN/ARN) prennent place tout au long de la vie de la cellule végétale, notamment pour réguler des processus cellulaires tels que l'expression génique. Les méthodes classiques pour analyser les interactions de ce type sont généralement basées sur des approches in vitro, limitant l'obtention d'informations spatio-temporelles. Afin d'étudier ces interactions in vivo, les chercheurs ont eu l'idée de faire produire à la cellule végétale une version fluorescente de la protéine d'intérêt (fusion à la GFP) et de conjointement marquer les acides nucléiques de la cellule à l'aide d'une autre molécule fluorescente, le SYTOX Orange. En cas d'interaction, une réduction significative de la durée de vie de la GFP peut être mesurée: c'est l'effet FRET, ou transfert d'énergie entre une molécule fluorescente donneuse (GFP) et une molécule fluorescente accepteuse (SYTOX Orange) fixée aux acides nucléiques. Pour réaliser une acquisition très rapide de ce phénomène, un microscope équipé de la technologie FLIM (Fluorescence Life Time Imaging Microscopy) est requis.


Figure 2: Localisation nucléaire d'une version verte fluoresecente d'une protéine d'intérêt dans des feuilles de Tabac
© Elodie Gaulin

Cette nouvelle méthode représente un outil très prometteur pour mieux appréhender les mécanismes biologiques mis en place par les plantes tout au long de leur cycle de vie.
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