Jason-2: l'altimétrie passe à la vitesse supérieure

Publié par Michel,
Source et illustration: CNES - 30/10/2008Autres langues:
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Après 4 mois de test en vol, Jason-2 rentre tout juste dans sa phase opérationnelle. Dédié à l'étude des océans, le satellite présente de nombreuses améliorations par rapport à son prédécesseur Jason-1.

Des premiers mois exemplaires


Jason-2 est en orbite depuis le 20 juin. Il vole pour l'instant dans le sillage de Jason-1, dont il prendra le relais pour au moins 5 ans. Le satellite utilise les techniques d'altimétrie pour étudier les océans.


Jason-2 en tandem avec Jason-1 le temps de calibrer ses instruments

Il est capable de mesurer le niveau de l'eau avec une précision absolue de 3 à 4 cm ainsi que la hauteur des vagues et la vitesse des vents. Parmi ses objectifs scientifiques: poursuivre l'évaluation sur 20 ans de l'élévation du niveau des océans. Comment ? Il survolera exactement les mêmes points que Topex-Poseidon (1992-2003) et Jason-1 (lancé en 2001), tout en étant plus performant et précis que ses prédécesseurs.

"Depuis 4 mois, les équipes techniques du CNES ont assuré la vérification du bon fonctionnement de l'ensemble du satellite, notamment le calibrage des instruments de la charge utile. Le recueil des 1eres données est plus que satisfaisant. La comparaison avec les données de Jason-1 montre un excellent accord.", explique Jacqueline Perbos, chef de projet Jason-2 au CNES.

De la vérification aux opérations


Ce mercredi 29 octobre, les équipes de développement et d'opérations du CNES et de la NASA ont passé officiellement le relais aux équipes opérationnelles de la NOAA (l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère) et d'Eumetsat (l'organisation européenne de météorologie).

Dorénavant, ces équipes opérationnelles contrôlent le bon fonctionnement du satellite pendant toute la durée de sa mission: opérations de routine, traitement en temps quasi-réel des données acquises par leurs stations sol respectives, archivage et distribution des produits dits "opérationnels", comme les bulletins océaniques en temps quasi-réel, et les informations destinées aux décideurs.

Quant aux équipes du CNES, elles gardent la main sur les calculs d'orbite, le guidage du satellite et l'expertise de la plateforme Proteus avec le concours de l'industriel Thales Alenia Space. Et en cas de passage en "mode survie" du satellite, ces équipes reprendront temporairement la responsabilité des opérations exceptionnelles de sortie de survie.

Enfin, tout au long de la mission, le CNES conservera la maîtrise de la mission et du système global. Il réalisera notamment le traitement et la fourniture des produits de haute précision dits "scientifiques", comme les données visant à affiner le modèle de prévision océanographique Mercator.

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