Ogm maïs NK603 et Round-up: avis de l'Anses et recherche à long terme

Publié par Isabelle,
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L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) souligne les faiblesses de l'étude de Séralini mais demande de nouvelles recherches sur les effets à long terme des OGM. Suite à une étude menée par l'équipe du Professeur Séralini de l'Université de Caen publiée dans la revue scientifique de toxicologie alimentaire Food and Chemical Toxicology, le 19 septembre 2012 (voir notre article http://www.techno-science.net/actualite/redirect-N10835.html), le gouvernement avait demandé à l'Anses d'examiner cette publication. En effet la publication de cette étude avait ému le public et des commentateurs avaient décrypté le procédé expérimental (voir notre article de fond http://www.techno-science.net/actualite/redirect-N10850.html).

L'expertise menée par l'Anses conclut que les résultats de ce travail de recherche ne permettent pas de remettre en cause les évaluations réglementaires précédentes sur le maïs NK603 et le Round-up. Mais constate que peu de publications existent sur les effets à long terme d'une consommation d'OGM associés à des pesticides.

Devant cette insuffisance de connaissance de la toxicité à long terme des OGM, l'Anses recommande d'engager des travaux sur ces questions. Dans ce cadre, l'Agence demande à ce que des moyens publics nationaux et européens soient mis en oeuvre afin de réaliser des études d'envergure visant à consolider des connaissances sur les risques sanitaires qui ne sont pas suffisamment documentés à l'heure actuelle.

"En effet, au-delà des critiques déjà émises par d'autres instances sur le plan méthodologique, et sur la base de l'expertise approfondie qu'elle a menée, l'Anses considère que la faiblesse centrale de l'étude réside dans le fait que les conclusions avancées par les auteurs sont insuffisamment soutenues par les données de cette publication. Celles-ci ne permettent pas d'établir scientifiquement un lien de cause à effet entre la consommation du maïs OGM et/ou de pesticide et les pathologies constatées, ni d'étayer les conclusions et les mécanismes d'action avancés par les auteurs.

L'Anses note néanmoins l'originalité de cette étude qui aborde un sujet jusqu'ici peu étudié: celui des effets à long terme des OGM associés aux préparations phytopharmaceutiques."

Pour plus d'informations voir l'avis de l'Anses http://www.anses.fr/Documents/BIOT2012sa0227.pdf
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