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Chaque printemps, des millions de personnes souffrent à cause du pollen. Cette fine poussière produite par les plantes provoque des allergies saisonnières chez certaines personnes. Mais pourquoi ?
La réaction allergique
L'allergie au pollen, ou rhinite allergique saisonnière, est une réaction excessive du système immunitaire. Normalement, ce système protège contre les envahisseurs dangereux comme les bactéries et les virus. Chez les personnes allergiques, ce système réagit aussi à des substances inoffensives comme le pollen.
Image d'illustration Pixabay
Lorsque le pollen entre en contact avec les muqueuses des yeux, du nez ou des voies respiratoires, le système immunitaire produit des anticorps appelés immunoglobulines E (IgE). Ces anticorps se fixent à des cellules spécifiques appelées mastocytes.
Lors d'une exposition ultérieure au pollen, les IgE reconnaissent le pollen et déclenchent la libération de substances chimiques comme l'histamine, provoquant des symptômes allergiques tels que les éternuements, les démangeaisons, les larmoiements et la congestion nasale.
Les facteurs génétiques et environnementaux
La propension à développer des allergies est souvent héréditaire. Si un ou les deux parents sont allergiques, il y a une forte probabilité que leurs enfants le soient également.Cependant, les facteurs environnementaux jouent aussi un rôle crucial. Une introduction tardive et une exposition réduite aux allergènes pendant l'enfance peuvent augmenter le risque de développer plus tard des allergies. De plus, la diminution de l'exposition aux microbes due à une hygiène accrue pourrait contribuer à l'augmentation des allergies.
Cette hypothèse, connue sous le nom d'hypothèse de l'hygiène, suggère que moins le système immunitaire est exposé à des pathogènes réels, plus il est susceptible de réagir de manière excessive à des substances inoffensives comme le pollen.
Diagnostic et traitement
Le diagnostic d'une allergie au pollen se fait généralement par des tests cutanés ou des tests sanguins effectués par un allergologue. Les traitements incluent les antihistaminiques, les décongestionnants et les corticostéroïdes nasaux. L'immunothérapie, qui consiste à exposer progressivement la personne à des doses croissantes de l'allergène, peut aussi être envisagée pour diminuer la sensibilité.Populaires