Après Northrop Grumman et Lockheed Martin, c'est au tour d'Orbital Sciences de lever en partie le voile sur son projet de lanceur hybride (HLV). La firme de Dulles s'est également vu octroyer par l'US Air Force un contrat portant sur la fourniture de plans d'étude pour une architecture opérationnelle d'un lanceur partiellement réutilisable qui combine un premier étage réutilisable et une variété d'étages supérieurs consommables.
La firme de Dulles a indiqué s'appuyer sur des recherches qu'elle a menées en étroite collaboration avec la NASA dans le cadre du projet X-34. Lancé en 1996 et abandonné en 2001, le X-34 visait à explorer et démontrer la faisabilité en vol de certaines technologies clés nécessaires à la réutilisation des lanceurs spatiaux.
Prototype X-34 d'Orbital Sciences / NASA
Le X-34 avait la forme d'une navette effilée mais lui ressemblait en rien ! Il s'agissait du démonstrateur d'une fusée monomoteur, lancée depuis un avion et capable d'atteindre une altitude de 76 km et voler à mach 8 propulsée par un moteuroxygène liquide et kérosène. Le programme s'est arrêté après trois essais prometteurs en raison de l'abandon de la Space Launch Initiative.
Le X-34 accroché sous son avion porteur
Orbital Sciences est un acteur de premier plan sur le marché des lancements commerciaux et militaires pour le compte du Pentagone avec sa gamme de lanceurs aéroportés Pegasus et d'anciens missiles reconvertis en lanceurs de petite capacité.
Prochaine étape
U.S. Air Force's Space and Missile Systems Center a octroyé 4 contrats portant sur des études exploratoires du HLV. D'ici 2007, l'US Air Force retiendra deux concepts et autorisera les deux équipes industrielles gagnantes à pousser plus en avant leur projet en développant un démonstrateur. L'entrée en service du lanceur est prévue en 2018.