Rétro 1933: Recettes de la Vie Pratique (XLI)

La news rétro de ce dimanche nous propose des astuces pratiques du siècle dernier.

Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1933, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.

Une bobine à usage d'étui

En fermant un des orifices par un tampon de bois, en mettant à l'autre un petit bouchon de liège, on transforme une bobine inutile en utile étui.


A quelles fins ? Elles sont nombreuses. On peut y garder des aiguilles, des épingles, des plumes. Si au lieu de fixer le tampon de bois on le laisse mobile et à frottement doux dans l'orifice, on peut conserver une petite quantité de corps pâteux, pâte à souder, graisse, etc. qu'on poussera peu à peu vers la sortie. Bref, la bobine est un récipient dont il convient d'user après qu'elle a rempli son rôle principal.

Contre la trace des crochets

Qu'il soit adapté à une porte, une fenêtre ou un volet, un crochet, quand il pend sans emploi, ne manque jamais de laisser des traces semi-circulaires dans la peinture d'abord et ensuite dans les bois.


Pour éviter cette dégradation, munissez-vous d'un bouchon de bocal, large et plat, que vous introduisez, en y faisant un trou, dans la tige du crochet, près de son point d'attache.

Avec cette précaution, ce ne sera plus le fer mais le liège inoffensif qui frottera, fort peu d'ailleurs, sur la peinture.

Pour éclairer un cabinet noir

Pour chercher quelque chose dans un cabinet noir, pour explorer une armoire, un placard où le jour pénètre mal, on peut toujours recourir à une lampe électrique de poche - tout autre luminaire que l'électricité étant dangereux; mais on peut aussi faire usage d'une ampoule à laquelle on aura adapté un manche et un fil assez long pour être branché sur une prise de courant même un peu éloignée.


Ce procédé écarte les inconvénients possibles de la lampe de poche et donne à meilleur compte une lumière beaucoup plus forte sans présenter de danger.