La news rétro de ce dimanche nous expose certaines des interrogations économiques et sociales des français en 1934.
Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1934, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes et erreurs d'époque.
Où va notre agriculture ?
Le blé, la vigne ne sont pas seuls en cause. Le lait, qui se vend de 35 à 40 centimes, perd 40% sur les prix antérieurs de quelques années ; le fromage à 6 francs le kilo ne paye pas ses frais de production ; le bétail s'est effondré, ayant perdu la moitié, puis les deux tiers, parfois les neuf dixièmes de sa valeur d'antan ; un
veau de 40 kilos se vend de 30 à 50 francs ; les céréales secondaires sont d'une vente souvent impossible.
Le chômage est-il à son déclin ?
Le chômage, qui avait commencé en 1931 et avait sévi rigoureusement pendant toute l'année 1932 et au début de 1933, est en sensible régression depuis le mois de mars, où le maximum fut atteint avec 331.816 chômeurs complets, officiellement inscrits tant aux fonds de chômage qu'aux bureaux de bienfaisance. Au premier juillet, le
chiffre des chômeurs était abaissé à 252.275, après une diminution continue des quatre mois précédents.
Le nombre des chômeurs partiels est également en régression. La proportion des effectifs ne faisant pas la semaine normale de quarante-huit heures était, en juin 1933, de 37,83% au lieu de 49,68 en juin 1932. Rappelons que le nombre maximum des chômeurs complets, en 1932, fut de 305.916, atteint le 19 mars.
Les Assurances Sociales seront-elles simplifiées ?
Verrons-nous bientôt la suppression des nombreux papiers, feuillets, cartes, timbres, etc. et leur remplacement par un seul livret à feuillets détachables ? L'employeur n'aura-t-il plus qu'à faire un relevé global des salaires et, tous les six mois, une fiche individuelle de salaires ?
Les payements s'effectueront-ils directement à la caisse désignée par l'assuré, selon le mode choisi par lui: chèque, mandat, etc. ?