Le célèbre astrophysicien anglais Stephen Hawking a estimé lors d'une conférence internationale à Dublin que les trous noirs ne sont pas des trous sans retour. Ils peuvent émettre un rayonnement durant leur vie et libérer toute l'information emmagasinée à leur mort.
Les trous noirs sont des corps célestes de densité extrême. A une distance suffisamment proche toutes matières ou rayonnements se retrouvent irrémédiablement aspirés par la force gravitationnelle. La limite caractérisant ce point de nom retour est appelée l'horizon du trou noir.
Trou noir dans la constellation du Sagittaire
Les trous noirs semblent donc être totalement invisibles, mais en 1970 Stephen Hawking à démontré qu'il était possible de capter un rayonnement emmenant du corps céleste, basé sur les fluctuations du vide quantique et le principe d'incertitude d'Heisenberg appliqué à l'énergie et au temps.
Le principe d'Heisenberg permet de concevoir la violation du principe de conservation de l'énergie pendant un court instant. Ainsi une paire de particules peut apparaître du vide et s'annihiler juste après. Hors si cette paire apparaît au niveau de l'horizon du trou noir, une des deux particules peut se retrouver aspirée et l'autre s'en échapper, évitant ainsi leur annihilation. Il serait dès lors possible de capter un rayonnement (appelé le rayonnement d'Hawking) émis par le trou noir et constitué des particules non aspirées. Ce phénomène resterait cependant très faible, limitant la détection des trous noirs.
Stephen Hawking émet également une hypothèse contredisant l'idée selon laquelle tout ce qui tombe dans un trou noir est irrémédiablement perdu, l'information aspirée ne pouvant plus être reconstituée. Mais selon l'astrophysicien le trou noir à son évaporation libérera toute l'information aspirée pendant sa vie. Il est donc possible de récupérer l'information sur la matière absorbée si on attend suffisamment longtemps.