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Stocker l'énergie intermittente sous forme d'hydrogène
Publié par Adrien, Source: BE Espagne numéro 126 (15/05/2013) - Ambassade de France en Espagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /73038.htmAutres langues:
Des chercheurs de l'Université de Saragosse ont mis au point un matériau plus efficace pour réaliser l'électrolyse de l'eau et stocker l'hydrogène produit. Ce dispositif permet de créer des cellules de stockage de l'énergie sous la forme d'hydrogène qui peut être utilisé ensuite dans les piles à combustible. Ces dispositifs pourraient être utilisés pour stocker l'énergie produite de manière alternative comme le solaire ou l'éolien.
Les énergies dites renouvelables possèdent souvent le même défaut: elles sont aussi intermittente, c'est à dire que leur production n'est pas assurée en permanence ni de manière constante. C'est le cas par exemple pour l'énergie solaire et l'énergie éolienne. Il arrive parfois que ces systèmes produisent plus d'énergie que nécessaire. Le surplus ne pouvant être utilisé est alors perdu alors qu'il pourrait être utile au moment où ces méthodes ne produisent pas d'énergie. Afin de résoudre ce problème, les chercheurs travaillent au développement de méthode de stockage.
Une des pistes privilégiée est basée sur l'hydrogène. L'énergie électrique produite peut permettre d'électrolyser de l'eau afin de produire de l'hydrogène et de l'oxygène. Ces produits sont ensuite utilisés dans des piles à combustibles pour produire à nouveau de l'eau et de l'énergie utilisable. Si les piles à combustible existent et sont déjà opérationnelles dans les voitures hybrides par exemple, la production d'hydrogène par électrolyse est limitée à cause de l'absence de matériaux efficaces.
C'est dans ce sens que les chercheurs de l'Université de Saragosse ont travaillé. Ils ont mis au point des électrolyseurs alcalins qui permettent de réaliser la réaction d'électrolyse avec moins d'énergie et qui assurent aussi une meilleure séparation des produits pour faciliter leur stockage. Les diaphragmes développés ont été brevetés et sont déjà en production à moyenne échelle par des entreprises associées au projet de recherche. Les travaux étaient conduits depuis 2009 au travers de programmes de cofinancement public-privés comme INNPACTO mis en place par l'ancien Ministère dédié à la recherche et à l'innovation.