Les tomates peuvent sembler impuissantes face aux attaques des insectes. Elles disposeraient pourtant d'une forme de système nerveux pour se défendre.
Des
chercheurs brésiliens ont remarqué que les tomates grignotées par des chenilles envoient des signaux électriques qui provoquent la production de substances antimicrobiennes dans les autres parties de la
plante (Les plantes (Plantae Haeckel, 1866) sont des êtres pluricellulaires à la base de la...). Cela permettrait d'éviter que l'infection s'installe dans les tissus endommagés
tout (Le tout compris comme ensemble de ce qui existe est souvent interprété comme le monde ou...) en stoppant la propagation des
insectes (Insectes est une revue francophone d'écologie et d'entomologie destinée à un large...).
Les scientifiques sont arrivés à cette conclusion en plaçant des électrodes sur la tige de tomates infestées de chenilles. Ils ont ainsi mesuré des changements dans l'
activité (Le terme d'activité peut désigner une profession.) électrique pendant et après le repas des insectes. Cela était accompagné d'une augmentation de la production de
peroxyde (Un peroxyde est un composé chimique de formule générale R-O-O-R', le groupe -O-O-...) d'
hydrogène (L'hydrogène est un élément chimique de symbole H et de numéro atomique 1.) dans les feuilles et dans les fruits intacts.
Les plantes n'ont pas de neurones, mais sont munies de tubes très fins où la sève peut circuler entre les feuilles, les racines et les fruits. Le
déplacement ( En géométrie, un déplacement est une similitude qui conserve les distances et les angles...) d'ions, c'est-à-dire de particules avec une
charge électrique (La charge électrique est une propriété fondamentale de la matière qui respecte le principe de...), dans ces tubes permettrait de propager les signaux électriques dans la plante, peut-on lire dans
The New Scientist.