Un variant du gène GFI1 prédisposerait à un certain sous-type de leucémie

Publié par Isabelle,
Source: Université de MontréalAutres langues:
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Un vaste groupe de recherche international coordonné par le Dr Tarik Möröy, chercheur à l'Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM, une institution affiliée à l'Université de Montréal), a découvert qu'un variant du gène Growth Factor Independence 1 (GFI1) entraînerait chez l'humain une prédisposition à contracter la leucémie aiguë myéloïde (LAM), un certain sous-type de leucémie. L'étude a été coordonnée par le Dr Möröy à l'IRCM en collaboration avec de nombreux groupes d'étude internationaux situés en Allemagne, aux Pays-Bas et aux États-Unis. Cette découverte vient d'être publiée en ligne dans la revue Blood, la publication officielle de l'American Society of Hematology. Le Dr Cyrus Khandanpour, qui est médecin et stagiaire postdoctoral au sein du groupe du Dr Möröy à l'IRCM, est le premier auteur de l'article.


Leucémie myéloïde aigüe - Illustration: VashiDonsk/Creative Commons

L'étude décrit et valide l'association entre une forme variante du GFI1 (GFI136N) et la LAM dans deux importantes cohortes de patients (comprenant environ 1 600 patients de l'Allemagne et des Pays-Bas) et leurs groupes contrôle respectifs. L'association entre le GFI136N et d'autres marqueurs bien établis dans le domaine de la LAM a été examinée en collaboration avec plusieurs cliniques d'étude à Rotterdam, Nimègue (Pays-Bas), Dresde, Essen, Munich (Allemagne), Columbus et City of Hope (É.-U.). Il en est ressorti que le GFI1136N était un nouveau marqueur indépendant de la prédisposition à la LAM. "Ce projet collaboratif d'envergure a conduit à l'une des plus vastes études d'association qui aient été publiée dans le domaine de la LAM", souligne le Dr Möröy.

Les chercheurs ont réalisé divers examens qui ont démontré que le variant GFI136N se comportait différemment de la forme plus commune de GFI1. "Une explication de la prédisposition à la LAM que ce variant confère serait possiblement qu'il ne peut interagir avec toutes les protéines avec lesquelles GFI1 interagit normalement", précise le Dr Khandanpour. "L'une des explications est une localisation différente de ce variant à l'intérieur de la cellule, mais des fonctions différentes du variant au niveau moléculaire seraient aussi responsables de ce comportement."

Les personnes porteuses de ce variant ont un risque 60 % plus élevé de contracter la LAM. L'étude apporte un regard neuf sur le développement de la LAM et suggère de plus que le GFI136N pourrait être utilisé prochainement en tant que nouveau biomarqueur pour évaluer le pronostic des patients atteints de LAM

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