Vue d'artiste de l'astéroïde, en blanc l'étoile naine du système GD 61 (NASA)
Réunissant un corps rocheux et de l'eau, éléments clés de l'apparition de la vie, les restes d'un astéroïde laissent à croire qu'une forme de vie existe peut-être hors du système solaire. C'est une déduction tirée des résultats d'une étude européenne publiée le 10 octobre dans le magazine Science.
Jusqu'à maintenant, aucune recherche hors du système solaire n'a mené à la découverte d'eau et de corps rocheux sur un même endroit. Or, l'existence de ces deux éléments au même endroit et au même moment peut mener à la naissance d'une vie selon les chercheurs. D'autres observations ont déjà été faites auparavant sur 12 exoplanètes détruites, mais aucune n'a révélé la présence d'eau. Quelques restes du fameux astéroïde se tiennent en orbite autour d'une naine blanche nommée GD 61 qui se situe à environ 170 années-lumière de la Terre.
Le professeur Boris Gänsicke du département de Physique de l'Université de Warwick dans le Royaume-Uni, a affirmé qu'à ce stade, il ne reste que de la poussière et des débris de ce corps rocheux autour de son étoile qui est en train de s'éteindre. C'est un cimetière planétaire qui recèle de nombreuses informations d'après lui. Dans ce reliquat, les astrophysiciens ont pu distinguer du magnésium, du silicium, du fer et de l'oxygène. Des planètes habitables ont existé ou existent encore dans le système stellaire GD 61 d'après l'astrophysicien de l'institut d'Astronomie de Cambridge, Jay Farihi.