Substituer le bois au pétrole avec les "bio-raffineries forestières"

Publié par Adrien,
Source: BE Canada numéro 313 (15/02/2007) - Ambassade de France au Canada / ADIT
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Les gouvernements d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie adhèrent tous à une politique énergétique intégrant le développement des biocarburants et de la bioénergie.

De par ses forêts, la Colombie Britannique (Canada) dispose d'un atout majeur pour la production de biocarburants à base de bois. L'Université de Colombie Britannique (UCB) possède ainsi, au sein de sa faculté des sciences appliquées, un centre de recherche sur les énergies propres. Ce centre met au point un processus de développement de biocarburants et de composés chimiques basés sur le bois.


Takakkaw Falls - paysage de la Colombie Britannique

D'un point de vue technique, les plate-formes de production de biocarburants existent mais elles demandent encore à être améliorées et comparées dans leur efficacité pour fabriquer des produits à valeur ajoutée. Il faudrait créer des "bio-raffineries" qui convertiraient la biomasse en produits multiples répartis en fibres, énergie et produits chimiques divers (des polymères aux pâtes à papier).

Le principe de conversion de la biomasse en éthanol est divisé en trois étapes qui produisent chacune, aussi bien un composé nécessaire à l'étape suivante qu'un produit directement exploitable. Ainsi la première étape produit de la lignine et de la cellulose, la deuxième des sucres qui, fermentés, produisent à la troisième étape de l'éthanol. La lignine, les sucres et l'éthanol sont des produits directement utilisables.

Le concept de "bio-raffinerie" est optimal d'un point de vue économique et environnemental en utilisant tous les composants du bois. Ainsi l'exploitation de seulement 25% du bois infecté par le dendoctrone du pin, insecte ravageur, pourrait couvrir pendant cinq à dix ans les besoins en essence de la Colombie Britannique. Les dégâts engendrés par le dendoctrone diminuent la valeur marchande de la forêt. De plus, le bois mort accumulé augmente considérablement le risque d'incendie majeur. Le développement de la bioénergie pourrait enrayer ce phénomène en justifiant le coût d'abattage et de reboisement, ceci améliorant la gestion forestière.

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