Adopter ces modes de vie réduirait le risque de TOUS les cancers

Publié par Cédric,
Auteur de l'article: Cédric DEPOND
Source: BMC MedecineAutres langues:
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Une étude récente, publiée dans BMC Medicine, met en lumière l'importance d'adopter certains modes de vie pour prévenir du cancer. Dans le cadre de cette recherche, ont été étudiées les conséquences réelles de l'application des recommandations émises par des instituts américains, sur le risque de développer cette maladie.


Image d'illustration Pixabay

Les recommandations de 2018 émises par le Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer (WCRF) et l'Institut Américain pour la Recherche sur le Cancer (AICR), encouragent un mode de vie sain en prônant le maintien d'un poids santé, une activité physique régulière, et une alimentation riche en céréales complètes, en légumes, en fruits et en légumineuses, tout en limitant la consommation d'aliments très transformés, de viandes rouges et transformées, de boissons sucrées et d'alcool.

L'étude, menée par John Mathers et son équipe, a analysé les données du Biobank britannique concernant 94 778 adultes âgés en moyenne de 56 ans. Les chercheurs ont évalué l'adhésion des participants à ces recommandations sur une échelle de 7 points, en prenant en compte leur alimentation, leur activité physique, leur indice de masse corporelle et leur tour de taille. Les associations entre le score total et le risque de cancer (tous cancers confondus, notamment le cancer de la prostate, du sein, du côlon, du poumon, de l'utérus, du foie, du pancréas, de l'estomac, de l'œsophage, de la tête et du cou, de l'ovaire, du rein, de la vessie et de la vésicule biliaire) ont ensuite été étudiées à l'aide de modèles à risque proportionnel de Cox, en ajustant selon l'âge, le sexe, l'indice de privation, l'origine ethnique et le tabagisme.

Les chercheurs ont observé une association significative entre une meilleure adhésion aux recommandations et une réduction du risque de développer un cancer. En moyenne, chaque point d'adhésion supplémentaire était associé à une diminution de 7 % du risque de cancer, toutes catégories confondues. Pour aller plus en détail dans leurs observations par type de cancer, le risque de développer cette maladie était réduit, pour chaque point d'adhésion supplémentaire: de 10% pour le cancer du sein, 10% pour le cancer colorectal, 18% pour le cancer du rein, 16% pour le cancer de l'œsophage, 22% pour le cancer du foie, 24% pour le cancer de l'ovaire, et 30% pour le cancer de la vésicule biliaire. Ainsi, de manière générale, ceux ayant obtenu un score supérieur ou égal à 4,5 points ou plus présentaient un risque global de cancer inférieur ou égal à 16 % par rapport à ceux ayant obtenu un score inférieur ou égal à 3,5 points.

Malgré ces résultats encourageants, les chercheurs soulignent que ces derniers ne sont qu'une observation, et ne permettent pas d'établir une relation de cause à effet directe entre l'adhésion aux recommandations du WCRF/AICR et la réduction du risque de cancer. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement quelles recommandations spécifiques pourraient avoir le plus grand impact sur la réduction du risque de cancer, renforçant ainsi l'importance de promouvoir un mode de vie sain pour la prévention des maladies.
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