Cette étrange planète, de la taille de Jupiter, est beaucoup plus chaude que le Soleil

Publié par Adrien,
Source: Nature AstronomyAutres langues:
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Un système stellaire situé à 1400 années-lumière de nous a dévoilé une de ses merveilles: un "Jupiter chaud" au comportement intrigant qui pourrait nous aider à mieux comprendre les exoplanètes.


Illustration d'une étoile naine blanche à côté d'une planète de type "Jupiter chaud" (Crédit image: NASA/JPL-Caltech)

Ce système est composé d'une "naine blanche" et d'une "naine brune". Les naines blanches sont des noyaux cristallins d'étoiles géantes épuisées, tandis que les naines brunes se situent à la frontière entre planètes et étoiles. Ces dernières, plus massives que les géantes gazeuses, n'ont cependant pas assez de carburant pour déclencher une réaction de fusion stellaire, d'où leur surnom d' "étoiles ratées".

La naine brune en question est d'une taille similaire à celle de Jupiter, mais possède environ 80 fois sa masse. Elle est incroyablement dense et chaude. Tandis qu'une face est en permanence tournée vers son étoile compagne, l'autre lui est opposée. La face "jour" atteint des températures dépassant les 9 500°C, soit 3 900°C de plus que notre Soleil. En comparaison, sa face "nuit" est bien plus douce, à 2 700°C.

Ce nouveau monde est plus chaud que toutes les exoplanètes précédemment découvertes. Sa luminosité, associée à la faible lueur de son étoile compagne, en fait une excellente représentation d'une catégorie d'exoplanètes connues sous le nom de "Jupiters chauds". Ces géantes gazeuses orbitent très près de leur étoile, avec des températures comprises entre 700 et 1 700°C. Mais leur proximité avec leur étoile les rend difficiles à observer.

Heureusement, cette naine brune orbitant autour d'une étoile très faible a été beaucoup plus facile à détecter. Son étude pourrait nous en dire plus sur la formation des systèmes binaires et l'évolution des Jupiters chauds.

Na'ama Hallakoun, astrophysicienne à l'Institut Weizmann des sciences en Israël et principale auteure de l'étude, souligne l'importance de ces observations pour notre compréhension des exoplanètes dans l'univers.
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