Détecter le cancer grâce à un test salivaire: c'est possible !

Publié par Cédric,
Auteur de l'article: Cédric DEPOND
Source: Cell Reports MethodsAutres langues:
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La détection précoce du cancer demeure un défi majeur pour l'amélioration des soins et des taux de guérison. Dans cette quête, une équipe de chercheurs suédois de l'université de Göteborg a réalisé une avancée prometteuse. Leur étude, publiée dans Cell Reports Methods, explore une méthode novatrice d'analyse des glycanes, ces structures de molécules de sucre associées aux protéines cellulaires, offrant un potentiel significatif pour la détection précoce du cancer.


Image d'illustration Pixabay

Les glycanes sont des éléments clés liés aux protéines cellulaires, dont les changements structurels peuvent révéler des signes d'inflammation ou de maladie. Les chercheurs, dirigés par Daniel Bojar, ont analysé les données de 220 patients atteints de 11 types de cancer distincts. Dans le cadre de leurs recherches, ils ont réussi à discerner des différences dans la sous-structure des glycanes selon le type de cancer, ouvrant la voie à l'identification de biomarqueurs spécifiques.

Pour parvenir à ces résultats, l'équipe a utilisé une méthode améliorée par l'intelligence artificielle. Cette approche a permis de traiter de vastes ensembles de données et de déceler des liens précis entre la structure des sucres et les divers types de cancer. Daniel Bojar souligne que les résultats sont statistiquement significatifs, démontrant que cette méthode pourrait révolutionner la détection des cancers à partir de simples échantillons de salive ou de sang.

En vue d'accroître la précision et la fiabilité de leur méthode, les chercheurs ont investi dans un spectromètre de masse ultramoderne, financé par la Fondation Lundberg. Ce dispositif servira de plateforme d'intelligence artificielle pour étudier les glycanes, notamment dans les échantillons de cancer du poumon. Cette démarche vise à détecter le cancer plus tôt, améliorant ainsi les perspectives de guérison.

Des tests cliniques sur des échantillons humains pourront être envisagés dans les 4 à 5 prochaines années. L'objectif final est de développer une méthode analytique rapide et fiable pour détecter non seulement la présence de cancer mais aussi son type, à partir de simples échantillons biologiques.
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