L'institut américain SANS Institute (et son laboratoire Internet Storm Center) a réalisé une étude déterminant de manière concrète le temps que met un PC sous Windows neuf et non protégé à se faire contaminer une fois connecté à Internet. Le bilan parle de lui-même: le délai de contamination est de 20 minutes, contre 40 minutes en 2003. Désormais le "temps de survie" sur le réseau n'est plus suffisant pour télécharger les patchs correctifs, permettant de corriger les failles...
Mais le plus grave pourrait rester à venir. Selon Fred Baumhardt, l'un des consultant en sécurité de Microsoft, un virus destructeur pouvant se répandre à une vitesse vertigineuse sans laisser le temps à quiconque de télécharger et d'installer un patch correctif pourrait probablement voir le jour dans un futur plus ou moins proche. Il souligne ainsi que le gestion des patchs "n'est pas la panacée".