Une équipe internationale démontre que des roches provenant du système hydrothermal formé suite à l'impact d'astéroïde de Rochechouart, il y a environ 200 millions d'années, contiennent des traces de l'atmosphère de cette époque de l'histoire de la Terre.
Suivre l'évolution de la composition de l'atmosphère terrestre, c'est étudier l'ensemble de l'histoire géologique de notre planète. Toutefois, les échantillons géologiques ayant piégé des signaux atmosphériques s'avèrent extrêmement rares.
Une équipe internationale de chercheurs menée par Guillaume Avice (IPGP-Université Paris Cité, CNRS), en collaboration avec l'Université du Queensland (Australie), l'Université de Lorraine et le Musée d'histoire naturelle de Vienne (Autriche), démontre que des roches provenant du système hydrothermal formé suite à l'impact d'astéroïde de Rochechouart (France), il y a environ 200 millions d'années, contiennent des traces de l'atmosphère de cette époque de l'histoire de la Terre.
Les compositions élémentaires et isotopiques des gaz rares mesurées révèlent un signal atmosphérique quasiment pur, dont l'âge est confirmé par la méthode de datation argon-argon.
Les cratères d'impact sont donc de nouvelles cibles pour étudier l'évolution de l'atmosphère de la Terre sur le long terme, conduisant ainsi à mieux comprendre les variations futures et en particulier les changements climatiques.