La galaxie d'Andromède brille dans l'infra-rouge

Publié par Michel,
Source: NASA
Illustration: JPL-Caltech/K. Gordon (University of Arizona)Autres langues:
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Le télescope spatial Spitzer de la NASA a saisi cette spectaculaire vue infrarouge de la célèbre galaxie Messier 31, également connue sous le nom d'Andromède. La mosaïque prise à 24 microns de Spitzer est l'image la plus détaillée jamais prise des poussières d'une galaxie en spirale autre que notre Voie Lactée.


Poussières dans la Galaxie d'Andromède

Des caractéristiques asymétriques sont observées dans l'anneau proéminent de formation d'étoiles, qui semble être découpé en deux parties, prenant la forme d'un trou du coté inférieur droit. Ces particularités ont pu avoir été provoquées par des interactions avec des galaxies satellites alors qu'elles plongeaient à travers le disque d'Andromède.

Aux longueurs d'onde optiques, le centre de la galaxie est dominé par un grand bulbe. Ce bombement est moins prononcé dans l'infrarouge lointain, nous permettant d'observer les délicats tracés des bras en spirale dans la région intérieure qui atteignent le centre de la galaxie. On voit la dissémination des étoiles à l'intérieur d'Andromède, mais seules les étoiles qui sont entourées d'enveloppes de poussières rayonnent aux longueurs d'onde infrarouges.


Fig. 2. Infrarouge (24, 70, 160 microns)

La vue en multi longueurs d'onde d'Andromède (fig. 2) combine des images prises à 24 microns (bleu), à 70 microns (vert), et à 160 microns (rouge). L'utilisation de chacune des trois bandes du photomètre multi bandes permet aux astronomes de mesurer la température des poussières d'après leur couleur. Les poussières les plus chaudes sont les plus lumineuses à 24 microns, alors que les plus froides sont les plus visibles à 160 microns. Les zones en bleu/blanc indiquent les poussières les plus chaudes, comme dans le bulbe et dans les zones de formation d'étoiles le long des bras. Les poussières les plus froides flottant dans l'anneau et dans les bras sont les régions les plus rouges.


Fig. 3. Lumière visible

Ces vues forment un contraste spectaculaire avec l'image traditionnelle aux longueurs d'onde visibles (fig. 3), qui révèle la lumière émise par les étoiles et non pas le rayonnement de la poussière. Le centre de la galaxie dans cette vue optique est dominé par le grand bulbe qui engloutit les spirales intérieures. Des franges de poussière sont faiblement visibles par endroits, mais seulement là où elles peuvent être vues en silhouette par-dessus les étoiles du fond.

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