Les hydrogels, matériaux d'ingénierie qui absorbent et retiennent l'eau, sont utilisés pour divers traitements médicaux, y compris le pansement des blessures. Toutefois, comme il adhère à toutes les surfaces sans distinction, l'hydrogel risque d'endommager les tissus fragiles pendant la cicatrisation.
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Des scientifiques de l'Université McGill ont découvert qu'il pourrait être possible de modifier l'organisation de la surface de l'hydrogel pour déterminer non seulement les surfaces sur lesquelles le matériau adhérera (ou non), mais aussi la force et la rapidité de cette adhésion.
Cela signifie que l'on peut programmer l'hydrogel adhésif pour qu'il adhère solidement aux tissus sains, mais faiblement aux tissus lésés, et éviter ainsi de causer de nouvelles blessures.
"Cette découverte pourrait permettre aux équipes de chirurgie de prendre le temps nécessaire pour appliquer correctement un hydrogel qui adhérerait aux régions souhaitées et seulement à celles-ci", indique Zhen Yang, boursier postdoctoral au Département de génie mécanique de l'Université McGill et auteur principal de l'article récemment publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. "La prochaine étape consiste à déterminer comment cette découverte pourrait se révéler utile pour la conception de dispositifs de libération prolongée de médicaments à la surface des tissus."
L'article "Programming hydrogel adhesion with engineered polymer network topology", de Zhen Yanget coll. a été publié dans la revue PNAS.