La cicatrisation se présente sous deux aspects :
Il s'agit d'un terme couramment employé pour désigner l'aboutissement d'un processus de coagulation sanguine.
Une lésion cutanée est une destruction cellulaire. En se nécrosant, les cellules vont libérer un facteur de croissance épidermique. Sous l'action d'une hormone protéique, les cellules saines de la couche basale épidermique (Stratum germinativum) vont se diviser et migrer vers la lésion. La migration s'arrêtera quand la lésion sera comblée par de nouvelles cellules. Ces nouvelles cellules vont se rediviser et reconstituer les différentes couches de l'épiderme.
Il y a 4 stades, outre la phase inflammatoire.
Cette phase consiste à éliminer les corps étrangers et les tissus morts en quelques jours. Pendant cette phase, la lésion est recouverte par un caillot sanguin. La réaction inflammatoire provoque une vasodilatation et augmente la perméabilité de la lésion.
Il y a formation de nouveaux vaisseaux sanguins, à partir des vaisseaux préexistants par bourgeonnement. L'angiogenèse permet l'apport en nutriments et oxygène, indispensables aux cellules.
Le caillot sanguin devient une croûte à cause de la prolifération des filaments de fibrine. La croûte est un tissu de renouvellement et donc de granulation, c'est le début de l'élaboration de la cicatrice. Sous la croûte, toutes les cellules de tissu conjonctif migrent vers le centre de la lésion. Les vaisseaux vont proliférer et se refaire.
C'est la prolifération massive de cellules, de vaisseaux sanguins, de fibres.
La maturation est la phase la plus longue. Elle dure de 18 à 24 jours. Au début, la croûte tombe et la peau va retrouver ses différentes couches. Le nombre de fibroblastes va diminuer ainsi que le nombre de vaisseaux sanguins. La peau va rester plus ou moins blanche car le taux de mélanocytes se reconstituera plus tard.
Normalement après 6 mois, une cicatrice doit être souple et indolore. Cependant, des troubles de la cicatrisation peuvent engendrer des cicatrices dysharmonieuses.