Nouvelles avancées dans le recyclage des combustibles nucléaires

Publié par Michel,
Source: CEA
Illustration: T. Foulon / CEAAutres langues:
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Les actinides (neptunium, américium et curium) sont les principaux contributeurs à la radiotoxicité à long terme des déchets nucléaires. Des procédés de séparation poussée de ces éléments ont été testés avec succès par les équipes du centre CEA de Marcoule, sur une dizaine de kilos de combustible usé. Cette échelle permet d'envisager leur développement industriel futur.


Les procédés de séparation poussée sont testés
dans l'installation Atalante

Le processus de la séparation poussée se déroule en trois étapes successives:
La première étape, Purex-Np, proche du procédé Purex utilisé par Areva-Cogema à La Hague, permet de séparer, outre l'uranium et le plutonium, le neptunium. La faisabilité technologique de cette étape a été démontrée en avril 2005 sur 10 kg de combustible usé issu d'un réacteur électrogène d'EDF dans l'installation Atalante du centre CEA de Marcoule: 99% du neptunium ont été récupérés, conformément à l'objectif visé.

La deuxième étape, dénommée Diamex, a été testée en novembre 2005 avec des technologies qui sont la réplique, au centième, de celles envisageables à l'échelle industrielle: le taux de récupération de l'américium, du curium et des lanthanides présents dans la solution issue de Purex-Np a atteint 99,9%, respectant là aussi l'objectif des recherches.

Enfin, la troisième étape, appelée Sanex, a été réalisée en décembre 2005. Elle a permis de séparer l'américium et le curium de la solution issue du procédé Diamex qui contient encore les lanthanides. L'objectif de récupération de 99,9% des deux actinides a été dépassé, démontrant ainsi les performances du procédé.

Ces résultats essentiels, très attendus au regard des décisions à prendre en 2006 concernant la gestion des déchets radioactifs, ouvrent la possibilité de la mise en œuvre du traitement des combustibles usés dans les systèmes de 4ème génération dont l'un des objectifs est le recyclage des transuraniens qu'ils produisent.

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