L'été est traditionnellement une période riche en annonces dans le monde de la photographie. Les différents fabricants présentent lors de cette période leur collection "hiver" dont les produits phares des fêtes de fin d'année. Une bonne partie des annonces ont été faites, notamment dans le
monde (Le mot monde peut désigner :) des appareils compacts sur lequel nous allons donc faire un
point (Graphie).
Le Canon Powershot G11: avec 10 MP, il remplace le G10 qui comptait pas moins de 14,7 MP !
La première grande évolution est l'arrêt de la course aux "mégapixels". La résolution des appareils photos n'a maintenant plus beaucoup d'impact dans l'usage quotidien des utilisateurs, une résolution de 6 à 8 MP suffisant à faire des impressions sur une page A3 ou à faire de très intéressants recadrages. De fait, il s'agit d'une caractéristique qui a cessé d'être un argument de vente lors des dernières années.
Les constructeurs présentent ainsi cette année des appareils dont les résolutions de capteurs sont bien souvent inférieures. Surtout, encore plus que les années précédentes, ils tentent d'améliorer la qualité des images sur le plan de la sensibilité, ce qui passe par une amélioration du rapport
signal ( Termes généraux Un signal est un message simplifié et généralement codé. Il existe...) sur bruit à la sortie du dit
capteur (Un capteur est un dispositif qui transforme l'état d'une grandeur physique observée en une...).
La stratégie la plus commune est d'agrandir les photosites, ce qui passe soit par une diminution de la résolution, soit par une augmentation de la taille
physique (La physique (du grec φυσις, la nature) est étymologiquement la...) du
capteur (Un capteur est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une...). Cependant, d'autres stratégies sont mises en œuvre pour obtenir le même résultat comme la modification de la structure même du capteur.
Le constructeur Canon a semble-t-il choisi la première stratégie. Il a ainsi présenté deux appareils compacts haut de gamme, le S90 et le G11, équipés de capteurs ayant une résolution réduite d'un tiers par rapport au G10 qui est actuellement commercialisé. La résolution passe de presque 15 MP à 10 MP pour une taille physique de capteur inchangé. Il est à noter que cette gamme d'appareils photos recevait des capteurs de plus grande surface que la
moyenne (La moyenne est une mesure statistique caractérisant les éléments d'un ensemble de...) des compacts.
Sony concentre quant à lui ses efforts sur des capteurs d'entrée de gamme. Là encore, on a droit à une sensible diminution de la résolution puisqu'on passe de 12 à 9 MP. Cependant, Sony a une autre botte secrète: l'architecture de ses capteurs. Spécialisé dans la
technologie (Le mot technologie possède deux acceptions de fait :) CCD, Sony continue sa conversion vers les capteurs de type CMOS. Surtout, le constructeur nippon apporte ses propres innovations.
Relativement complexe, la technologie CMOS repose sur un substrat photosensible surmonté de composants électroniques et surmonté de la matrice de couleur. Ainsi, une bonne partie des
photons (En physique des particules, le photon est la particule élémentaire médiatrice de l'interaction...) est arrêtée par les circuits avant d'atteindre la surface sensible. Sony a réussi à industrialiser des capteurs où la surface photosensible se situe au dessus des circuits et non juste en dessous.
Sony annonce ainsi que son capteur capture deux fois plus de
lumière (La lumière est l'ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l'œil...) que les classiques capteurs CMOS ou CCD. Il reste à savoir si ses deux appareils photos présentés cet été seront à la
hauteur (La hauteur a plusieurs significations suivant le domaine abordé.) des prétentions annoncées par le constructeur.