Rétro 1927: L'homme sous-marin

Publié par Michel,
Source et illustrations: Almanach Hachette 1927Autres langues:
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La news rétro de ce dimanche nous relate les progrès de l'exploration sous-marine individuelle au début du 20ème siècle.

Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1927, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes et erreurs d'époque.

Respirer sous l'eau, résister à la pression considérable du milieu liquide: telles sont les deux difficultés que l'homme à dû vaincre pour "vivre" un certain temps sur les fonds marins. Il y est parvenu grâce au scaphandre, que de récentes découvertes ont rendu "autonome", c'est-à-dire indépendant du bateau d'où il est descendu et capable de supporter d'énormes pressions.

Le scaphandre encore employé le plus communément de nos jours a été imaginé au XIXe siècle par Cabirol, Rouquerolet et Denayrouze. C'est un vêtement souple caoutchouté, enveloppant l'homme complètement et terminé par un casque métallique boulonné par une collerette qui abrite la tête. Les mains dépassent la combinaison, le joint étant assuré par l'élasticité du tissu. Du bateau, qui suit de haut le plongeur, on envoie de l'air pur au moyen d'une pompe et l'air expiré s'évacue automatiquement par une soupape.


A gauche: Scaphandre autonome caoutchouté
L'homme est enveloppé dans une combinaison que surmonte un casque de 18 kilos.
A droite: Scaphandre d'acier
Il est composé de deux parties réunies par des boulons au niveau de la ceinture
Les enveloppes des bras et des jambes sont en duralumin
La communication avec la surface se fait par téléphone.
Poids: 475 kg ; plus 15 kg pour le ballast
Le petit réservoir à hauteur des épaules est un de ceux qui servent,
par des envois d'eau, à équilibrer l'appareil, résultat que le scaphandrier
n'obtiendrait pas par ses propres moyens.

Mais il existe un autre appareil qui marque sur le premier un progrès considérable: le système Boutan porte en lui-même des appareils qui permettent de régénérer l'air vicié du scaphandre ; de sorte que le plongeur est "autonome" et n'a pas besoin d'être relié à une pompe placée sur le bateau. Il emporte avec lui un réservoir d'air comprimé !

La question de la respiration étant ainsi résolue, on construit depuis peu des scaphandres métalliques, énormes, capables de résister à de fortes pressions et permettant par conséquent d'augmenter la profondeur des plongées. L'homme peut se livrer à certaines évolutions dans un milieu où règne artificiellement la pression atmosphérique ; les bras sont terminés par des crochets manœuvrés de l'intérieur ; des appareils régénérateurs d'air évitent toute liaison pneumatique avec la surface. On a pu atteindre ainsi 160 mètres de profondeur.


Cloche à plongeur
Grande caisse en métal qui sert à descendre les hommes au fond de l'eau.
L'air contenu dans la cloche empêche l'eau d'y pénétrer
Un système de tuyaux qui communiquent avec l'extérieur
permet de renouveler l'air

Aux anciennes cloches à plongeur sont préférées des chambres métalliques qui progressent sur les fonds marins à la manière des tanks et peuvent être considérées comme des scaphandres à plusieurs places. On les descend au moyen d'une grue pour effectuer d'importants travaux de renflouement.


Tank sous-marin
Perfectionnement de la cloche à plongeur, le tank sous-marin
peut progresser sur le fond marin et permet par exemple
de tourner autour d'un épave pour la dégager et aider à la remonte

Voir aussi notre news: Rétro 1920: Un scaphandre avec le confort moderne

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