Rétro 1928: Comment trouver sa route en mer

Publié par Michel,
Source et illustration: Almanach Hachette 1928Autres langues:
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La news rétro de ce dimanche nous décrit les progrès technologiques en matière de navigation maritime jusqu'à la fin des années 1920.

Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1928, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.

Jadis à la merci des autres, le navigateur trouva dans la boussole l'aide précieuse qui lui permit de s'en affranchir et de tenter les grandes explorations sans risque d'erreur grave. Aujourd'hui grâce à de merveilleux instruments, il connaît exactement sa position en mer et la route qui mène droit au port.


La navigation le long des côtes fut pratiquée sans doute de toute antiquité. On peut douter que les marins de Néchao, roi de Memphis, aient fait le tour de l'Afrique, mais il est certain que d'autres firent, de proche en proche, le tour de la Méditerranée.


Les Phéniciens, qui les premiers naviguèrent en pleine mer, se dirigeaient d'après le soleil pendant le jour, d'après l'étoile polaire pendant la nuit. Hannon, le carthaginois qui poussa son fameux "périple" au delà du Cap Vert, n'eut sans doute pas d'autres guides.


La boussole, transmise aux Européens par les Arabes qui l'avaient reçue des Chinois, permit les longs voyages à partir du XVe siècle: grâce à elle, Christophe Colomb découvrit l'Amérique, Vasco de Gama gagna les Indes, et Magellan fit le tour du monde.


Avec le sextant ou compas de mer, appareil essentiellement composé de deux miroirs dont l'un est mobile, le navigateur mesure la hauteur des astres et leurs distances angulaires ; il en déduit la longitude et la latitude et connaît le point de son navire.


Supérieur à la simple boussole, le gyroscope indique le Nord vrai. D'où l'invention de la boussole gyroscopique qui, pourvue sur sa périphérie de contacts électriques, actionne le gouvernail par un moteur et, une fois réglée, maintient le navire dans la direction voulue.


Et voici les traceurs de route. Avec une bille chargée d'encre et portée sur un petit chariot que commandent deux moteurs électriques, l'un correspondant à la vitesse de la marche, l'autre aux variations de la direction, le Lt Baule marque la route suivie par le bateau.


La portée lumineuse des phares, sans cesse grandissante depuis les travaux de l'ingénieur Fresnel permet aux marins qui passent à 15 ou 20 kilomètres des côtes de régler leur course nocturne sur les multiples indications données par ces candélabres des mers.


Les radios-phares ont une portée plus grande encore. Emetteurs et récepteurs d'ondes électromagnétiques, ils entrent en communication avec les navires qui passent au large, en précisent la situation, en guident la course, et les mettent en garde contre les dangers.

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